ASSE - OM : La conf' de presse

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Jordan Amavi : «J'ai envie de jouer sous les ordres de Sampaoli»

«Je suis très heureux de prolonger à l’OM. C’est une preuve de confiance de la part du club, du coach et du président car j’ai été arrêté très longtemps. J’ai retrouvé les terrains et tout est rentré dans l’ordre maintenant.

Je me sens bien ici, on a un bon effectif. Avec l’arrivée du coach, on peut faire de belles saisons, il y a tout pour !
Ma famille est ici, l’OM est un très grand club. Pourquoi serais-je parti ? J’ai envie de grandir avec l’OM et de m’inscrire dans la durée.

Avec Sampaoli, le jeu passe beaucoup par les ailes. J’ai envie de jouer sous ses ordres et j’espère être à l’aise dans ce système.

Je me suis blessé au mollet à l’entraînement. Le protocole mis en place a marché car je n’avais plus de douleur mais à Rennes ça a lâché complètement et à mon retour une déchirure de 2018 s’est rouverte et j’ai eu 2 mois d’arrêts.

Je vais regarder Lens-Lille et me concentrer sur notre match de dimanche car on a 3 points à prendre.

À mon retour, je n’ai pas eu d’appréhension car c’était une blessure musculaire. Je suis prêt à rendre service à l’équipe.

Peu importe la manière ou le score, petit ou gros, il faut prendre les 3 points à Saint-Etienne.

Je respecte mes engagements, j’ai fait le maximum pour revenir, je suis revenu et je me suis blessé à mon retour. Je ne triche, je me bats pour honorer mes couleurs.

Jouer à 13 heures… On s’adapte, on change la préparation pour être prêt à 13 heures. On va se lever plus tôt et manger en fonction de l’heure du match. 

Pablo Longoria est un passionné. Il saute et crie après les buts. Dans le vestiaire, il crie sa joie. C’est important d’avoir un président comme ça surtout à l’OM.

Je suis content de rester à l’OM malgré l’intérêt de certains clubs. Je voulais rester là. Tout le monde a fait un effort et tout le monde est content.

C’est compliqué car rien ne remplace le terrain. Je ne pense pas démarrer un match, entrer un cours de rencontre, c’est possible. Le coach décidera, je suis opérationnel.

Trois matchs, trois finales, on va faire le maximum et on verra le classement après.

Dans l’ensemble, le bilan est correct même si je sors d’une mauvaise passe. J’ai toujours donné le meilleur de moi-même, j’ai su relever la tête et j’espère que cela durera longtemps.»

Jorge Sampaoli : «Je serais ravi que Thauvin reste»

«La préparation est liée à l’importance du match et aux 3 points à prendre plutôt qu’à l’horaire du coup d’envoi. Cela ne change pas grand-chose dans la préparation.

Marquer en fin de match témoigne de la ténacité de l’équipe. Mais il faudra être plus clair sur la volonté de marquer dès le début des rencontres.

Amavi a un gros potentiel sur le côté. Il l’a démontré depuis qu’il est ici. Il doit avoir plus de régularité. J’espère que l’on pourra compter sur lui et qu’il pourra, en progressant, aider l’équipe.

Jouer à deux pointes est une option. Il faut des attaquants complémentaires et qui sachent occuper les espaces. Cela nécessite du travail. Il faut des joueurs capables de jouer ensemble au centre de l’attaque.

Le réveil, le petit-déjeuner et le déjeuner… En jouant à 13 heures, il y aura des différences par rapport à l’organisation de la journée.

J’ai parlé avec Thauvin, il m’a parlé de la possibilité de son départ. On l’aime beaucoup ici. Les coachs ne décident pas tout. S’il part, j’aurai apprécié travailler avec lui. La décision appartient au joueur, je n’ai pas à le convaincre ou à l’obliger. Je serais ravi qu’il reste.

L’effectif est disponible à 100%.

En France, il y a le cliché des équipes qui jouent bas et regroupé. Saint-Etienne marque beaucoup en début de match, qui effectue un fort pressing, elle va jouer le contre face à nous.

Je suis prêt à sortir une banderole pour la victoire de Lille. Je suis du côté de Lille ce soir car un succès pourrait nous permettre de continuer à espérer.

Les circonstances nous diront si on doit se contenter d’un nul ou non à Saint-Etienne. On doit utiliser les 90 minutes pour gagner, je n’envisage pas le nul. Pour continuer à espérer une qualification européenne, il faut gagner. Dans le cas contraire, cela réduira nos possibilités.

Pour Germain, c’est un choix sportif. Il s’entraîne bien, il progresse à chaque session. On joue avec un seul N°9 et ils sont trois à ce poste. Ce sont les meilleurs qui jouent, c’est le seul critère.

L’équipe doit moins protester pour prendre moins de cartons, notamment les rouges. Il y a de la pression et du stress lors des matchs et cela génère des réactions chez les joueurs. Il faut contrôler cela et faire en sorte que cela se réduise avec le temps.»