Ajaccio - OM : La conférence de presse

la conférence de presse : le replay sur sur Twitch

Pablo Longoria : «Je remercie Igor»

On a accepté et respecté le choix d’Igor Tudor de ne pas continuer l’aventure avec nous après le 30 juin. Au nom de tous les dirigeants, je remercie Igor pour le bon travail qu’il a fait avec beaucoup de respect.

On a partagé des valeurs de rigueur, de performance, d’exigence.

On doit toujours s’adapter à tous les changements. C’est la conséquence du foot moderne. On remercie Igor et cela nous donne la direction pour la suite. Culture du travail, exigence, ambition, construction d’un effectif avec de bonnes valeurs, on le remercie pour tout cela. Je ne crois pas à l’instabilité. Igor Tudor a donné travail et exigence, on le remercie. Ce sont de bonnes valeurs dans la vie et on veut continuer à les donner dans le club.

Javier Ribalta : «On n’a pas encore de successeur»

On n’a pas encore de successeur. On doit travailler lors des prochains jours.

Igor Tudor : «J’ai donné 100% à l’OM»

Je remercie le Président pour ses mots. Je remercie Javier Ribalta, David Friio et le propriétaire, Frank McCourt.

J’ai été honoré de vivre une année ici avec l’énergie de la ville, des supporters. J’ai passé une très belle année. C’est une belle expérience, j’ai grandi. Je suis certain de laisser le club dans une meilleure situation que ce que je l’ai trouvé. J’en suis fier. 

J’ai pris cette décision, celle de partir pour des raisons personnelles, je n’ai aucun accord avec un autre club. Je ne suis fâché avec personne.

Il s’est passé beaucoup de choses cette année, comme dans tous les clubs. Travailler un an ici, c’est comme travailler 2 ou 3 ans dans un autre club. Ce qui compte, c’est ce que je sens en moi. Et je voulais partager avec vous cette décision.

Il n’y a pas de comparaison à faire. J’ai donné 100% à l’OM cette année, j’ai beaucoup donné, j’ai fait beaucoup de nuits blanches. J’ai travaillé avec des personnes compétentes qui savent la route à suivre.

Il y a une chanson célèbre qui dit : « souviens-toi que des belles choses ». J’essaie de transmettre cela aux joueurs. Il faut utiliser les choses pour grandir et progresser. La France aura été une très bonne expérience, des supporters formidables et du bin vin également.

On a produit un beau football qui a procuré des émotions. On a progressé sur la culture du travail. Ce sont de bonnes bases pour le futur et j’espère que l’on retrouvera l’OM à sa place et avec des trophées.

Je veux vous remercier, vous les journalistes. Vous m’avez fait grandir, avec parfois des questions difficiles. J’ai parfois exagéré aussi et je m’excuse si j’ai été un peu dur.

Valentin Rongier : «Les supporters ont été fantastiques»

Je remercie le coach. J’ai rarement connu des coachs avec autant d’implication. Il a amené encore plus de rigueur. Il a toujours gardé sa ligne de conduite. Il nous l’a annoncé ce matin, on était un peu surpris. C’est ma quatrième saison et je commence à avoir vu des coaches passer.

J’ai grandi en tant qu’homme et en tant que joueur. J’ai eu plus de responsabilité. Il a amené de la rigueur et une manière de travailler. Il a marqué les joueurs par son sérieux.

Aujourd’hui, tout le monde peut donner son avis. Peut-être qu’il n’a pas eu la reconnaissance mais ce qui compte, ce sont les matchs, les victoires, et les points. Et sur ça, il a plutôt bien fait.

Il y a peu de coaches qui s’installent dans le temps à cause de la pression des résultats. Ici, à Marseille, c’est difficile d’être joueur. Il faut être ambitieux. C’est encore plus dur pour le coach car c’est lui qui est accablé quand ça va mal. 

La méthode du coach Tudor s’est mise en place rapidement avec de l’intensité dans les duels et dans les courses. Ce n’était pas aussi long que la philosophie de Sampaoli par exemple. Ce sont aux joueurs de s’adapter. Soit tu y arrives, soit tu t’en vas. Il faut s’adapter aux valeurs mais c’est notre métier.
J’ai eu une infiltration au tendon. J’ai profité de ma suspension pour me soigner.

Il a amené de la rigueur mais pour moi, ce devrait être normal. Le coach a peut-être la tête dure mais c’est pour cela qu’il en est là. On a échangé tout au long de l’année sur ses idées, il n’est pas fermé.

On verra ça pendant le mercato. On va laisser la direction travailler sur son successeur et sur le mercato. L’avenir de certains joueurs peut changer effectivement.

Un coach fait ses entraînements en fonction de sa manière de jouer. On s’entraîne pour reproduire en match ce que l’on fait à l’entraînement. Il faut trouver un équilibre très dur à mettre en place.

Le pire moment, c’était le stage. Il est arrivé en imposant son style. Le match d’Annecy a été un très gros échec. On avait le devoir de faire mieux. Le meilleur moment, c’est contre Paris en Coupe de France. On a senti une euphorie collective partagée avec les supporters. Tout le monde s’en souviendra.

Je ne vais pas dire que j’ai pris du plaisir lors des entraînements de préparation où on a fait que courir. Sa façon de jouer, de défendre demande beaucoup d’énergie. Le plaisir, on le prend dans la victoire. On est là pour gagner des matchs. C’était dur, mais on a gagné beaucoup de matchs cette saison.

Les supporters ont été fantastiques cette saison. Merci, c’est trop peu. On est tous hyper-contents d’avoir eu ce soutien là cette saison. Ils se déplacent partout en France. On est frustrés car on aurait aimé leur offrir plus de succès, notamment en coupe. Merci à tous les supporters. Ils sont nombreux et exemplaires.