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Real-OM (2-1) : La réaction du coach
Quel sentiment domine après ce match ?
Je suis déçu. Je suis déçu parce que nous aurions pu obtenir un résultat parfait, c'est-à-dire gagner. Mon équipe est composée de nombreux joueurs, dont certains sont nouveaux, et je sais donc très bien qu'il n'est pas facile de trouver immédiatement les connexions entre les joueurs. Je pense cependant que nous aurions pu faire mieux. Je pense que nous sommes entrés sur le terrain un peu trop craintifs, un peu trop timides au début du match, puis nous nous sommes un peu détendus et avons mieux joué. Après l'expulsion de Carvajal, nous n'avons pas su relever la tête et aller chercher la victoire. Et c'est ce qui me désole beaucoup. Si nous voulons faire quelque chose de plus, c'était le moment de prendre plus de risques. Nous aurions peut-être perdu quand même, mais cela m'a un peu déçu. Cela dit, je suis fier de l'équipe car elle a fait un bon match, elle a tout donné sur le terrain. Nous avons fait entrer beaucoup de nouveaux joueurs, Emerson, Paixåo, Vermeeren… Matt O’Riley en était à son deuxième match et il est avec nous depuis moins d'une semaine. Il n’y a que des choses positives. Le penalty est honteux à mes yeux car le deuxième penalty n'existait pas. Je le regrette et je l'aurais dit même s'il avait été en ma faveur.
Qu’est-ce qui a manqué à votre équipe ?
Je ne sais pas ce qui a manqué, mais à ce moment-là, j’aurais aimé voir un peu plus après l'expulsion de Carvajal. J’aurais aimé voir une attitude un peu différente, avec plus de courage. Je le dis parce que je l'ai pensé moi aussi à ce moment-là. Mais nous partons avec la conscience que ces matchs doivent devenir la norme. Venir jouer ici chaque année doit être la norme, pour moi, pour l'équipe, pour le club etpour les supporters. Et si on s'habitue à venir jouer ici, on aura peut-être un impact différent. Je suis content que nous jouions dimanche contre le Paris Saint-Germain. Parce que jouer contre Madrid et le Paris Saint-Germain est ce dont cette équipe a besoin pour s'améliorer, pour faire un pas de plus dans sa mentalité, dans son ambition et dans sa vision de l'avenir à court terme : être une grande équipe et un grand club.
Quels enseignements tirez-vous de la rencontre ?
La conclusion est que nous avons joué face à une équipe très forte, et qu'aujourd'hui, nous avons joué en-dessous de notre niveau maximal pour de nombreuses raisons. Je les ai énumérées précédemment, mais nous avons une équipe très forte. Et j'espère que nous travaillons tous dans la bonne direction pour pouvoir amener l’OM à un niveau supérieur.
Un mot sur la performance de Kylian Mbappé…
Leo Balerdi a fait un bon match, nous ne lui avons pas laissé d'espace. Malheureusement, nous nous sommes trop étirés, nous avons concédé trop de passes entre les lignes surtout en première mi-temps. Soit nous limitions l'espace entre les lignes pour donner du jeu aux milieux offensifs du Real Madrid et nous étions plus hauts, mais en faisant cela, nous laissions plus d'espace en profondeur. Mbappé, est un joueur qui, lorsqu'il va en profondeur, est dangereux. Nous avons donc fait ce choix en sachant que notre équipe serait un peu trop longue.
Ressortez-vous de ce match avec la conviction que l’OM peut faire quelque chose en Champions League ?
Aujourd'hui, nous avons bien joué, l'équipe est forte, j'aime ça. J'aime les qualités de mes joueurs. J'aime leur mentalité, leur positivité. Mais pour savoir ce que nous ferons cette année, nous devons encore comprendre beaucoup de choses. Nous devons comprendre comment cela s'intègre, quel niveau de jeu pouvons-nous atteindre. Parce que nous sommes encore loin de ce que j'ai en tête. L'intégration d’Aguerd, de Pavard, d'Emerson, qui a fait un grand match ce soir. Vermeeren est un joueur que je considère comme très fort, même s'il est très jeune. Matt O’Riley est un autre joueur très important. Aujourd'hui, j'ai regretté de ne pas avoir fait entrer Angel Gomes. Juste avant l'expulsion, je voulais le faire entrer en tant que numéro dix, car il nous manquait un peu de jeu de passe.