Auxerre-OM : La conférence de presse

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Emerson Palmieri : «On est confiants et positifs»

La dynamique actuelle
On veut gagner tous les matchs mais dans le foot, il y a parfois des moments comme ça. On a eu de la malchance, sur des détails dans les trois derniers matchs. Mais on a bien joué contre le Sporting ou Lens. On est confiants, positifs et conscients que l’on peut aller là-bas pour gagner le match.

Les consignes sur l’aile gauche
On joue avec un système. Je dois faire ce que me demande le coach. Il y a des matchs où je serai plus près de Paixão ou parfois plus loin. Cela dépend de la tactique. Quand on joue contre une équipe qui défend bas, c’est difficile de donner un coup de main. On doit progresser sur ces détails afin d’être bien connecté pour faire de gros matchs.

Le rôle des latéraux
Avec le coach, j’ai un travail dans l’axe, au cœur du terrain afin de créer un jeu plus central. J’apprends à le faire, je me sens bien. J’arrive à faire de bonnes choses, à aider mes équipiers. Tout me va, c’est une question tactique. On a les qualités pour alterner. Cela dépend des situations de match. Contre Angers, j’ai joué plus sur les couloirs. Il faut être prêt à faire les deux.

La peur dans le football
J’ai peur de perdre ma famille. Perdre ses proches, c’est la seule peur que je connaisse. Le foot, c’est mon travail. Il y a des moments pas faciles mais c’est la même chose pour tout le monde. Le foot, c’est de la joie. La peur peut être positive pour dépasser ses limites.

La concentration et la motivation
Le coach nous a dit ça oui. Je suis d’accord avec lui. On a une équipe forte, on peut se battre jusqu’au bout. Nous ne sommes qu’à deux points. Ce n’est pas un problème de motivation. On est un grand club avec des supporters incroyables. Depuis mon arrivée, on a bien joué tous ls matchs, à part la première période contre Angers. On n’était pas à notre niveau. Après la pause, on a recommencé à courir sur tous les ballons. Il faut jouer comme contre le PSG, le Real ou Strasbourg. Il faut oublier ce que l’on a fait lors de cette première période car cela ne nous représente pas.

La défense
Si on regarde les buts encaissés, à Lens par exemple, il y a un penalty et de la malchance sur le second. Contre Angers, je parle de manière générale, l’équipe ne pressait pas bien, on était un peu en retard. On n’arrive pas à bien défendre. On faisait du bon travail et en seconde période, on a parlé de comment presser. En seconde période, on a moins souffert. Il faut apprendre de nos erreurs pour que cela ne se reproduise plus.

Le physique et le carton rouge à Lisbonne
Physiquement, nous sommes humains, il y a de la fatigue. On a aujourd’hui pour récupérer. L’important est d’être prêt demain à 21 heures, physiquement et mentalement. On sera tous prêts demain. Cela ne m’est jamais arrivé de prendre un rouge sur un second jaune comme j’ai eu. Je prends ma part de responsabilité. C’est impossible de prendre un jaune comme le premier. L’arbitre n’avait pas vu l’action. L’arbitre a dit que je voulais toucher le ballon de la main alors que je me tourne pour ne pas le toucher. Dans le foot, on doit prendre des décisions très rapidement. J’étais triste pour mon équipe, j’ai laissé l’équipe à 10.

L’AJ Auxerre
On veut gagner le match. On fera tout pour l’emporter. Tous les matchs sont difficiles. On peut regarder le classement mais tout change beaucoup. Metz a battu Lens, Lorient a fait nul contre le PSG. Il faut respecter les adversaires. On peut faire notre jeu et on doit l’emporter. On jouera face à un bloc bas. On doit apprendre de nos erreurs pour ne pas les reproduire demain afin d’essayer de gagner.

Roberto De Zerbi : «On doit être encore plus méchants et déterminés»

Le milieu de terrain
Je ne me vexe des critiques, de ce que je lis sur les changements que je fais. A 10, Vermeeren aurait eu du mal à défendre. Contre Angers, Greenwood sort, il aurait pu rester et défendre. Mon objectif est d’accompagner les joueurs pour qu’ils progressent. O’Riley a des caractéristiques différentes. On essaie de travailler avec la bonne humeur mais aussi de la force pour dépasser ses limites.

L’état des troupes
C’est le point noir de la période. Cela me préoccupe et me stresse. On a 7-8 joueurs blessés. Nadir a fait des tests et il n’y a rien de grave. C’était a priori une chute de tension. Dans une saison, il n’y a pas que de bons moments comme contre l’Ajax ou le PSG. Là, on doit puiser l’énergie dans la tête. Après il y aura des victoires. Là, on reste sur deux défaites et un nul, on doit être encore plus méchants et déterminés.

Les matchs contre Auxerre en 2024-25
Ce n’étaient pas des moments très beaux. Ils ont été aussi importants que les victoires de l’an passé. Le revanche… Je vis pour réagir. On a dans nos bagages ces deux défaites, deux défaites dures à digérer. Cela nous a servi.

Hamed Junior Traoré
C’est encore trop tôt. Il n’est pas encore sur le chemin de la guérison.

50e match sur le banc de l’OM et aucun 0-0
C’est mieux 0-0 que perdre 3-0 ou 1-0. C’est un ensemble. 0-0 à l’Orange Vélodrome, c’est difficile car les gens te poussent à attaquer. Je veux toujours gagner les matchs. L’idée est d’attaquer, vouloir marquer, contrôler le match. Ce qui m’agace est d’avoir pris deux buts sur les quatre derniers matchs. Deux buts sur penalty à Madrid et après Strasbourg, on prend deux buts par match. C’est dur à expliquer. Ce n’est pas un moment chanceux. En italien, on dit que quand une baffe rôde, on finit par la prendre. Il y a des épisodes qui ne sont pas en notre faveur. Il y a des équipes qui ont gagné contre nous en faisant des matchs bien pires que le nôtre contre Angers. Le soutien de l’Orange Vélodrome est un soutien pour nous. On n’aurait pas su améliorer notre seconde période sans le public.

La peur
Peur ? non… Je suis dans le foot depuis longtemps et il y a des moments où les choses sont faciles et d’autres où c’est plus difficile. Il y a une accumulation de choses, le rouge d’Emerson, les deux buts contre son camp de Pavard… L’entraîneur est toujours à risque, son banc est toujours chaud. J’ai peur quand je n’arrive pas à donner le maximum.

Un classement serré en haut
Le championnat français est difficile. Il est encore plus équilibré. La différence se fait sur l’enchaînement des matchs pour les clubs européens. Contre Lorient, Angers avait gagné avec mérite et ensuite Lorient fait nul contre le PSG. Je savais que Angers serait difficile comme le match de demain.

La gestion des fins de match
Si Nadir ne fait pas un malaise, le changement est différent, Bakola devait entrer à la place de Greenwood afin de ne pas perdre de mètres de surface. Cela dépend, il n’y a pas d’explication aux buts que l’on prend en fin de match. L’équipe a lutté, on ne peut pas tout expliquer. C’est difficile à expliquer.

OM-Angers
Ma réaction sur le ballon perdu est liée au jeu. Si tu commences à jouer long et à avoir plus de distance entre les joueurs, tu ne peux pas défendre comme ça. En première période, on a été moins courageux que d’habitude. On a changé en seconde période, des joueurs sont entrés avec plus d’énergie.

Aubameyang - Vaz en attaque
Oui c’est possible, ils peuvent joueur ensemble car d’autres doivent se reposer. Il faut trouver des solutions, c’en est une. Vaz et Aubameyang peuvent jouer ensemble avec Paixão et Greenwood sur les côtés. Le problème est d’avoir l’énergie suffisante pour jouer des matchs tous les trois jours. Il y a les entraînements, les voyages, les matchs et cela pompe de l’énergie, plus chez certains joueurs que chez d’autres.

Un souci de motivation
Non, je ne pense pas. Je défends toujours mes joueurs. En privé, je leur dis ce que je veux. Là, je les défends parce que j’y crois. Il n’y a pas de relâchement. C’est difficile de maintenir l’attention. La première place aurait dû être une motivation au-delà de tout. J’ai peut-être fait l’erreur de ne pas faire plus de rotation avant. Tous les joueurs ne sont pas habitués à jouer tous les trois jours. Certains joueurs ont cette habitude depuis 4-5 ans. Si dans 3-4 ans, après 200 matchs, on aura assimilél ’habitude de jouer aussi souvent.