Photo : Roland Grunchec / Helios Image / OM

Équipe 1ère

Dans l’ADN des Marseillais…

Posté par
OM.net
Le Vendredi 13 avril 2018 à 07:37

Quand vous accédez aux quarts de finale de l’UEFA Europa League, le parfum européen, si cher aux Marseillais, prend alors tout son sens. Comme le dit le coach Garcia, il est « dans l’ADN des supporters ».

Le match nul concédé face à Montpellier a, certes, dû agiter les nuits de certains supporters mais, dès  lundi matin, les discussions dans les terrasses des cafés n’étaient tournées que vers Leipzig.

On a très vite oublié alors la défaite essuyée en Allemagne. On a refait des calculs. On s’est remémoré les historiques épopées européennes. Les supporters n’évoquaient pas le dernier quart de finale d’UEFA Champions League face au Bayern Munich.

Ils préféraient narrer le parcours de 2003-2004. A ce stade, l’OM avait éliminé l’Inter Milan. La double confrontation était entrée dans la légende olympienne, tout comme les rencontres suivantes face à Newcastle. On se projette. On pronostique sur le prochain adversaire. On rêve d’une finale au Parc OL. Alors oui, c’est vrai à Marseille, on va très vite, sans doute trop vite.

Mais il est tellement bon d’y croire. Rudi Garcia connaît parfaitement l’engouement local. Il sait aussi qu’il va jouer dans un stade Vélodrome des grands soirs. Nul doute que le bouillonnant entraîneur doit aussi trépigner d’impatience à l’idée d’en découdre. Mais pas question pour lui de se projeter au-delà du match de ce soir. Le technicien français connait trop bien le football pour tomber dans ce piège. Il sait que cette semaine européenne a donné le tournis à tous les bookmakers.

L’élimination de Manchester City et surtout le renversement du FC Barcelone par l’AS Roma  prouvent bien que rien n’est impossible. A Marseille bien plus qu’ailleurs. Battus 1-0 en Allemagne, les coéquipiers de Dimitri Payet avaient livré une prestation intéressante, avec une belle maitrise du jeu et de l’engagement, mais n’avaient pu trouver le chemin des filets. Rudi Garcia, qui redoutait blessures et absences, a dû composer avec les forfaits contraints de Steve Mandanda, Florian Thauvin et Adil Rami.

Le génie de Garcia a une nouvelle fois opéré avec une défense axiale composée de Luiz Gustavo et Boubacar Kamara qui a séduit les observateurs en dépit de la défaite. Ce soir, les cartes sont redistribuées. Leipzig a essuyé une vilaine défaite en Bundesliga (1-4) face au Bayer Leverkusen.

Pour les hommes de Ralf Hasenhüttl, la qualification prend des airs d’obligation. L’enjeu sera donc énorme des deux côtés. Les Olympiens  courront après le score, avec encore des absents, mais joueront à douze, avec l’appui d’un Vélodrome en ébullition. Dès le coup de sifflet de l’arbitre hollandais Bjorn Kpuiers, ils auront 90 minutes -ou plus- pour continuer à rêver…