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Il y a 32 ans... La 10e Coupe de France

Coupe de France
Histoire du club
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OM
Le Jeudi 10 juin 2021 à 07:00
Quelques semaines après avoir été sacré champion de France de D1, l’Olympique de Marseille remportait sa dixième Coupe de France face à Monaco le 10 juin 1989 (4-3), avec un triplé de Papin.

La saison 1988-1989 est historique pour l’Olympique de Marseille. Lors de cet exercice, l’OM réalise le second doublé de son histoire. Dix-sept ans après son dernier titre, l’équipe olympienne, dirigée par Gérard Gili, remporte son cinquième championnat de France sous l’ère professionnelle mais également sa dixième Coupe de France, 13 ans après son dernier succès dans la compétition.

Pour se hisser jusqu’en finale, les Marseillais éliminent successivement Pau, Quimper, Toulon, Rennes et Auxerre. Le 10 juin 1989, les hommes de Gili affrontent l’AS Monaco, une formation redoutable avec de très bons joueurs comme Weah, Dib, Puel, Amoros, Petit… Mais l’OM, qui dispute sa troisième finale de la compétition en quatre ans, compte bien battre les Monégasques. 

 

Coupe de France finale 1989


Avant la rencontre, le groupe olympien, tout juste champion de France, est très serein et sûr de ses forces. Contre l’ASM, Gili aligne Huard – Thys, Förster, Le Roux, Di Meco – Germain, Sauzée, Meyrieu, Vercruysse – Papin et Allofs. Côté monégasque, Ettori – Valéry, Sonor, Battiston, Petit – Amoros, Puel, Dib, Poullain, Hoddle  et Weah composent l’équipe.

Coupe de France finale 1989Dans le match des tribunes, c’est Marseille qui l’emporte. Sur les 45000 spectateurs présents dans les tribunes du Parc des Princes ce jour-là, environ 40000 sont supporters de l’OM. Sur le terrain, le club provençal ouvre le score dès la douzième minute de jeu. Jean-Pierre Papin trompe Jean-Luc Ettori d’un tir croisé du pied droit (1-0, 12’). Dix minutes plus tard, le meilleur buteur de D1 de la saison 1988-1989 (22 buts) récidive en marquant de la tête sur un centre de Philippe Thys (2-0, 22’). Monaco réduit le score à la demi-heure de jeu par l’intermédiaire de Marcel Dib (2-1, 31’). L’OM mène à la pause.

 

Au retour des vestiaires, JPP enfonce l’ASM d’une frappe puissante qui vient se loger sous la transversale (3-1, 47’). L’Olympique de Marseille a une grande réussite lors de cette finale sous les yeux de Bernard Tapie, le propriétaire du Club. Quand Papin, véritable poison pour la défense de Monaco, tente sa chance, le score s’allonge. L’attaquant français manquera néanmoins un penalty, stoppé par Ettori. Moins de vingt minutes plus tard, Klaus Allofs intercepte une mauvaise passe de l’ASM et se dirige en direction du but. Il se défait de Patrick Battiston et marque le quatrième but de l’OM d’un tir puissant (4-1, 65’).

Mais Monaco ne lâche rien et revient à quatre buts à trois en fin de match. Un lob de Dib (4-2, 72’) et un penalty d’Amoros (4-3, 88’) redonnent espoir au club de la Principauté. Malgré cette réduction du score, les joueurs d’Arsène Wenger n’égaliseront pas. Au coup de sifflet final, le  Parc des Princes, acquis à la cause de l’OM, exulte.

 

 

C’est à la fin de la rencontre que se déroule l’un des événements les plus marquants de la finale. L’équipe olympienne monte en tribune officielle et François Mitterrand, le président de la République de l’époque, remet le trophée dans les mains de Jean-Pierre Papin. JPP lui fait alors la bise. Il s’agissait d’une promesse du buteur olympien, faite à ses coéquipiers en cas de sacre dans la compétition.

 

Coupe de France finale 1989