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Pablo Longoria : «Je suis passionné»

Interview
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OM.fr
Le Mardi 6 avril 2021 à 12:00
Le Président de l’Olympique de Marseille s’est livré au cours d’une longue interview avec Florent Sinama-Pongolle pour le Canal Football Club. Extraits.

Être président de l’OM à 34 ans

C’est anormal comme ça l’est de commencer à 18 ans dans le football mais c’est la magie de Marseille. Je crois que c’est le seul club au monde à accepter d’avoir un président étranger, un président aussi jeune parce qu’à Marseille, il y a beaucoup de nationalités, beaucoup de cultures. C’est l’unique club où cela est possible.
C’est une responsabilité, celle d’être à la hauteur et de donner des résultats aux gens qui m’ont accordé leur confiance.

 

Pendant les matchs

Je préfère regarder les matchs en tribune. Il y a différentes traditions selon les pays : en Allemagne ou en Italie, beaucoup de dirigeants vont sur les bancs mais je n’aime pas ça car le banc c’est le domaine du coach.
Je bouge beaucoup pendant les matchs… Je suis passionné. Je vis beaucoup les matchs. La pression d’un match et du résultat sont tellement grandes que je me libère à chaque événement important du match. Je ne peux pas regarder un match de football sans émotion. Le jour où le stade plein explosera de joie sera un moment spécial de ma vie.

 

L’OM, son histoire

La coupe (d’Europe en 1993) est liée à l’histoire de la ville, tout le monde s’en rappelle, parle de ce moment et de comment cela a uni beaucoup de générations. Il faut comprendre l’histoire d’un club, j’ai regardé beaucoup de matchs, de documentaires sur l’époque de 1993 et de 1991 avec la finale perdue à Bari. J’ai fait cela aussi à la Juventus avec toutes les Champions League de la Juventus pour chercher à comprendre l’histoire.

 

Jorge Sampaoli

Il pourrait être né ici à Marseille. Marseille est une ville qui ressemble à trois autres villes dans le monde : Naples, Buenos Aires et Montevideo. Notamment Naples et Montevideo qui sont deux ports, des villes d’accueil. Jorge Sampaoli a tout suite compris la mentalité de la ville et il a immédiatement partagé la mentalité que l’on veut créer.

 

Le recrutement

Je cherche à avoir beaucoup d’informations sur les joueurs, c’est pratiquement obligatoire. Aller à un dîner avec lui, connaître la personne, poser des questions difficiles… Parfois il faut mettre en difficulté un joueur pour lui faire comprendre que, s’il ne veut pas travailler, avoir du respect, se mettre des défis tous les jours, je peux lui dire de ne pas venir parce qu’il va souffrir. 
Je peux regarder 6 ou 7 matchs pas jour, je prends encore du plaisir à regarder autant de matchs, découvrir, analyser, c’est ma passion.

 

La formation

Les jeunes représentent la fraîcheur. À Marseille, les jeunes peuvent représenter une façon de s’identifier avec la ville. On doit chercher à rassembler tous les joueurs marseillais et leur donner des opportunités. Cela facilitera l’identification avec notre peuple. Si tu recherches l’excellence, ça ne va pas arriver en un an ou deux mais peut-être dans cinq ou six ans. C’est du long terme mais on a l’obligation pour la ville de faire ce type de travail.

 

Les supporters

Tout le monde doit avoir son espace à l’OM. L’OM ne peut pas exister sans ses supporters. On a signé une nouvelle convention avec les groupes de supporters. Il faut donner une direction et que tout le monde travaille ensemble. L’objectif est commun : les résultats et le bien du club.

 

Entretien à retrouver en intégralité sur my Canal