OM - Brighton : La conférence de presse

le replay de la conférence de presse sur Twitch

Iliman Ndiaye : «Ce sera un combat»

Cela m’a fait plaisir de marquer mon premier but avec l’OM. Je l’attendais depuis longtemps. Le match ne s’est pas déroulé comme prévu. J’aurais préféré ne pas marquer et gagner. Pour mon pied, ça va merci.
On travaille dur pour le match de demain. On attend un gros public, derrière nous. On va jouer pour que le public nous supporter à fond. On est prêts à tout donner afin de gagner le match.
Tout le monde voit comment Brighton joue. C’est une des équipes qui jouent le plus beau football. On prépare notre tactique, on saura quoi faire individuellement et collectivement. Ce sera un combat, on joue ici pour disputer ce genre de matchs.
Brighton a beaucoup de beaux joueurs, de bons joueurs avec de belles carrières. PEA m’apporte beaucoup, il me parle, il me montre. C’est comme une idole. Jeune, je le regardais jouer. Il me pousse. J’espère être à la hauteur de son niveau et faire de belles choses cette saison.
Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles j’ai choisi l’OM. C’était une décision difficile. L’OM a toujours été le club de mon cœur. Jouer de gros matchs européens fait partie de ma décision.
Les supporters sont derrière nous à chaque match, peu importe comment se passe le match. L’état d’esprit de l’équipe est bon. Mon message ? Qu’ils continuent à nous encourager, à nous pousser, on leur rendra sur le terrain. On a un nouveau style de jeu, on s’adapte vite. Il faut corriger certaines erreurs, notamment défensivement. Si on s’améliore collectivement, on pourra faire une belle saison.
Mon premier maillot de foot a été un maillot de l’OM quand j’avais 5 ans. Il n’y a pas que ça, l’histoire du club, ses supporters… J’ai suivi les matchs, les grands joueurs, les légendes. Retourner en Premier League, oui pourquoi pas…

Gennaro Gattuso : «Il faudra être courageux»

On va jouer contre une des trois meilleures équipes au niveau de la possession de balle en Europe. Ils ont un grand entraîneur qui j’ai connu dans les divisions inférieures en Italie. Je n’ai pas de baguette magique. Il ne faut pas baisser en intensité. Cela va se jouer sur des détails. Il faut améliorer des choses. Les joueurs ont envie. Il faudra profiter de la trêve internationale pour bien travailler.
Cela fait partie du football. C’était une finale pour accéder en Serie B. C’est normal. De Zerbi est l’un des meilleurs coachs en Italie. Il sait ce qu’il veut, il est jeune et a une bonne connaissance du football. J’ai une grande estime de lui. Il faudra faire une bonne entame de match, un match parfait. On va jouer devant un stade plein, on doit jouer avec personnalité, sans peur, avec respect tout en développant notre jeu.
On attend 65000 personnes. C’est notre devoir, à l’équipe, d’allumer le stade. Si tu joues mal, l’ambiance va se perdre. C’est à nous de garder le volume élevé du match. Avec nos qualités, on doit garder les supporters éveillés.
Brighton joue toujours de la même façon avec de la possession et des passes. Si on les attend, on va les regarder jouer. Si on presse, on va se faire avoir. Il ne faudra pas être timide, il faudra être courageux. Le courage sera la clef. Peu importe la composition de Brighton, l’identité reste toujours la même.
J’ai parlé avec Aubameyang. Ses 34 ans n’ont pas d’importance, comme le fait qu’il n’ait pas encore marqué en L1. Il est encore rapide, il fait encore de pics de vitesse. Il a marqué 4 buts en Europa League. Il peut encore nous apporter beaucoup.
On a pris 10 buts sur les 3 derniers matchs mais on peut changer cela. Cela passe par la défense mais aussi les attaquants. On laisse trop d’espace, nos lignes sont trop ouvertes. Si on reste compact, que l’on court bien, on peut s’améliorer. La manière de jouer l’an passé était différente. Les joueurs n’ont pas réussi à oublier certains reflexes. Il faut des jambes et de l’intensité pour y arriver.
On ne peut pas juste gagner avec le courage et la mentalité, il faut savoir jouer au football. Cette équipe me plaît. Le style de jeu est différent. On cherche l’intensité, le pressing dans la moitié adverse. Cette équipe fait les efforts, les joueurs travaillent, ils sont attentifs. Il faut du temps, il faut limiter les dégâts pour corriger ce qui ne va pas et que l’on voit mon style de jeu.