Nice-OM : La conférence de presse

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Pau Lopez : «Un bon test»

Reposer… Ce n’est pas le mot. Les joueurs qui sont restés ici ont bien travaillé. Le coach Gattuso demande beaucoup d’intensité. Son idée est différente de celle d’Igor Tudor ou Marcelino. On a travaillé ce que le coach voulait et il doit être content de ce que nous avons fait.

Depuis le début de saison, j’ai la sensation que l’on va faire une bonne saison. Tout ce qui s’est passé, c’est bien car Gattuso est arrivé. Il a mis quelque chose de différent dans l’ambiance du groupe et du club. Je suis content de l’arrivée de Gattuso, mes coéquipiers aussi. J’ai confiance en le staff, dans sa mentalité. Le coach a toujours le bon mot à la pause, à la fin du match, il nous donne de l’énergie. Il est très exigeant avec nous, avec lui-même. Je suis content qu’il soit là, mes copains aussi. Je crois que l’on va faire une bonne saison grâce à la mentalité qu’il donne au groupe. J’espère que l’on pourra le démontrer dans les matchs.

Depuis son arrivée, il y a plus d’intensité car il y a 3 coachs des gardiens. C’est bien, il n’y a aucun problème entre eux. C’est mieux pour les gardiens, on se parle beaucoup. On trouve la meilleure solution pour chaque entraînement.

Il y a de bons et de mauvais moments… Comme dans la vie. J’ai mal commencé la saison, je n’ai pas joué à un bon niveau. Je me suis trouvé mieux lors du dernier match. À Marseille, il faut être à 100% tout le temps, il faut assumer quand tu joues mal. Je sens la confiance du club, du coach. Je fais mon chemin. Je me sens beaucoup mieux. La prestation du dernier match est meilleure.

Simon et Ruben s’entraînent bien. On a une bonne relation, avec le staff aussi. Avec Jelle (Van Neck), nous sommes 4 à s’entraîner. Ce sont des gardiens qui peuvent jouer à Marseille.

Après la saison, on pourra revenir sur ça… Le mois d’août a été compliqué pour moi, pas sportivement mais individuellement. J’ai parlé avec le président pour avoir plus de temps avec moi. Je partagerai plus tard ce qui m’est arrivé.

C’est un bon test pour nous. On est sur une ligne ascendante. Nice est là depuis le début de saison. C’est une bonne équipe avec de bons joueurs. On a bien préparé le match même avec ceux qui sont revenus hier et avant-hier. On doit faire un très bon match.

J’ai joué contre le gardien de Nice, on a parlé ensemble. Il mérite son titre de « joueur du mois ».

Je ne lis pas ce qui se dit sur moi. Mais je comprends (les critiques). Je suis celui qui suis le plus exigeant avec moi-même. Dans le foot, il faut assumer les critiques. C’est facile de comprendre. Le plus important, c’est ce que tu penses de toi-même. On analyse les matchs avec le staff et on travaille pour progresser.

Gattuso veut jouer avec les pieds, construire en partant de derrière. Cela ressemble à Sampaoli mais avec plus d’intensité. Ça change un peu. 

C’est toujours mieux de laisser les supporters aller à l’extérieur. Il faut donner l’exemple à tout le monde en permettant aux supporters de se déplacer. On peut aller à Paris avec nos supporters. On devrait pouvoir aller au stade sans avoir de problèmes, non ? 

C’était le choix du coach (de me remplacer pour les tirs au but). Il a choisi Ruben et on a perdu…

Amine Harit s’entraîne tous les jours et il se sent mieux jour après jour. Il retrouve le rythme. Dans la manière de jouer de Gattuso, il sera encore plus important. Le style Gattuso va beaucoup lui plaire.

Ce n’est pas le même Pau qui est arrivé il y a deux ans et le Pau d’aujourd’hui. Je me sens bien ici, ce sont les meilleures années de ma carrière. On verra si ce sera la dernière, ou s’il y en aura d’autres. J’essaie de profiter de jouer à l’OM.

Gennaro Gattuso : «À Nice, avec respect mais sans peur»

On a travaillé très fort. Nous sommes contents du travail. On avait 7 joueurs absents. On a fait 2 entraînements le soir pour que les rentrants de sélection puissent travailler. Les joueurs se sont beaucoup entraînés, ils sont peut-être moins contents que nous.

On savait en arrivant ici que nous allions avoir 3 matchs difficiles. Sans l’aide de l’équipe, on peut être le meilleur coach du monde, si les joueurs ne vous suivent pas… Je parle de l’équipe, de tous ses composants, le staff, tout le monde au club. Si on réussit à améliorer notre attitude, on arrive à améliorer tout le reste.

On peut s’attendre à Nice à un match similaire à celui de Brighton. Nice joue différemment que Le Havre avec le ballon. Nice a des joueurs de qualité, ce n’est pas un hasard s’ils sont invaincus cette saison. Ils ont des points forts et des points faibles. Il faut continuer notre progression, prendre des points à Nice avec respect mais sans peur.

On a ajouté du travail de force qui passe par la salle de gym. On a travaillé sur la ligne défensive, comment casser ls lignes, les chaînes sur le côté, comment conclure les actions… J’aurais aimé travailler cela avec toute l’équipe. On a essayé de reporter les données de match sur l’entraînement.

Je suis toujours triste quand mes joueurs vont des erreurs mais je ne les montre jamais du doigt, surtout au poste de gardien. J’ai toujours été dans le foot, j’ai un esprit ouvert, je connais la vie d’un joueur, le quotidien d’un joueur. On doit travailler avec sérieux et engagement. Un joueur peut avoir un ou deux jours un peu mous. Ils savent quand ils ne son pas bien. Tous les joueurs sont différents, ce sont un peu comme des enfants. J’ai une et un garçon et je ne leur parle pas de la même manière.

L’expérience de travail à l’étranger m’a conduit à être comme ça. Je m’adapte à la culture. Quand on arrive dans un nouvel endroit, avec mon staff, on essaie de s’adapter. On n’essaie pas de changer la mentalité. Tu es plus ouvert en allant beaucoup à l’étranger. Je ne suis pas un acteur, quand je suis énervé, cela se voit mais je viendrai pourquoi en conférence de presse. Je dis les choses spontanément, peut-être trop par le passé. Je ne calcule pas, j’évalue la situation et j’essaie de trouver les bons mots.

On pourra le refaire (un entraînement ouvert aux médias). Le foot moderne change et notre relation doit évoluer aussi. La curiosité est intéressante. Je suis curieux, je cherche des informations. On pourrait même organiser une séance technico-tactique sans caméra autour d’un café ou d’un verre de vin. C’est quelque chose que je peux faire avec grand plaisir.

Un de mes anciens entraîneurs me disait : « Dommage que les matchs aient lieu le dimanche, sinon ce serait le plus beau métier du monde ».

Amine Harit est un joueur qui doit jouer dans l’axe du milieu. Il a une capacité dans le contrôle qui permet d’être en supériorité numérique, une bonne vision du jeu. Il a une marge de progression. Sa condition physique doit le soutenir. Il a une capacité technique innée. Il doit jouer dans l’axe et il peut devenir un joueur incroyable.

C’est un joueur différent, on peut penser à Kaka ou Rui Costa, mais il est unique. Il a une première touche de balle qui peut tuer le jeu.

Un coach doit stresser et être sur les joueurs pendant la séance. Je ne vais jamais dans le vestiaire, mon staff non plus. Le vestiaire appartient aux joueurs. Pendant 1h10-1h15, ils peuvent accepter cela. J’ai essayé de ne pas parler pendant une séance, la charge de travail a baissé de 30 %. On regarde ça à la vidéo le lendemain et après on repart.