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Équipe 1ère

Lille-OM : La conférence de presse

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OM.fr
Le Jeudi 4 avril 2024 à 11:30
Suivez en direct du centre RLD à partir de 14 heures la conférence de presse à la veille du match Lille - OM avec Ulisses Garcia et Jean-Louis Gasset.

 

le replay de la conférence de presse sur Twitch

 

Ulisses Garcia : «Nous sommes optimistes»

On était très frustrés même en début de semaine. On s’est remis à travailler pour récréer une dynamique de groupe. On veut prendre des points à Lille. C’est comme ça que l’on veut se donner pas mal d’énergie.

On a fait des 10 vs 10 et se mettre en place tactiquement.

J’ai joué une fois à ce poste et contre Paris, c’était la seconde fois. Ce n’est pas facile, c’est une question d’automatisme. Sur la prise de balle, c’est différent. Il y a moins de gauchers que de droitiers.

Avant Paris, je n’étais pas à 100%. Aujourd’hui je vais bien et tout va très bien.

On est à 7 points et c’est un match important pour nous demain en termes de points et de places. On se concentre sur le match de vendredi et après on prendra match par match.

C’est une question qui concerne le staff médical. Je ne sais pas qui a joué sous infiltration contre Paris.

Nous sommes des compétiteurs, on va jouer à 100% contre Lille et contre Benfica. On va jouer à 100% les deux compétitions.

Je m’intègre bien, je commence à bien connaitre mes équipiers, les déplacements. Je me sens de mieux en mieux et avec la possibilité d’enchaîner les matchs, je vais pouvoir faire de meilleures prestations.

Avant cette série de victoires, on avait connu plusieurs défaites. On connaît les victoires et les défaites. Nous sommes optimistes afin de montrer notre vrai visage, notamment contre Benfica.

Rentrer en jeu, ce n’est pas facile. Perdre un match aux tirs au but, c’est difficile. J’ai envie de montrer encore plus ce que je peux faire.

A droite ou à gauche, c’est une autre façon de défendre. Sur le plan offensif, mon pied gauche n’est pas aussi bon que mon gauche. Je dois encore m’améliorer si je dois jouer à droite.

Difficile à dire… A la maison, on a les supporters, c’est incroyable. En déplacement, c’est plus compliqué. Mais on va essayer de montrer quelque chose d’autre sur les derniers matchs à l’extérieur.

Contre Villarreal, on a marqué. Si on voit les derniers matchs, on a eu des occasions. On ne doit pas se faire de souci.

C’est difficile. En tant que compétiteur, on veut jouer tous les matchs. Je suis à disposition du groupe. Pourquoi pas ne pas aller encourager l’équipe à Benfica ?

Lille est une belle équipe, qui joue au football. Elle est en confiance. A nous de faire attention, de resserrer les lignes pour contenir leurs joueurs.

 

Jean-Louis Gasset : «Redémarrer la dynamique positive»

Amir Murillo reprend partiellement avec le groupe. Il est joker, inattaquable pour les autres. Les nouvelles sont bonnes. Elles le sont aussi pour Mbemba. Il a eu le même pincement qu’à Porto. Ce sera juste pour demain, il va reprendre le footing demain et ça devrait être bon pour Benfica.

Paris n’était pas le bonus. On a joué le classico avec nos armes. On a fait une première période de bonne facture. On a mal négocié la supériorité numérique. On a eu des occasions pour ouvrir le score. La blessure de Chancel a été le moment charnière. Le temps que Gigot se mette dans le rythme, on a pris le but. On aurait pu le jouer plus intelligemment.

On le fait travailler (Ulisses Garcia) pour positiver la chose. On lui facilite ses angles de passe et ses dédoublements. Il fait de gros efforts pour le collectif mais il aime ça, il est généreux.

Tout a une fin. Demain, il faut renverser la vapeur et redémarrer la dynamique positive. C’est la dernière équipe à l’extérieur qui est au-dessus de nous. C’est un match important, les joueurs en sont conscients. On a notre avenir entre nos mains.

On va tout faire pour gagner avec nos forces actuelles. On a une équipe un peu amoindrie avec des joueurs qui ne jouent pas à leur poste. On a perdu des joueurs pendant la trêve internationale, on a perdu Mbemba. Les joueurs savent qu’il faut faire un résultat.

Ils sont conscients que le foot est comme ça. On a des périodes d’euphorie, des périodes de moins bien. Il faut rajouter l’efficacité pour faire un résultat positif à Lille par rapport au match contre Paris.

Lille est une très belle équipe. C’est un club qui travaille très bien, j’apprécie l’entraîneur, je connais le président. L’amalgame entre les anciens et les jeunes à fort potentiel, c’est très beau. C’est la première équipe à domicile avec 30 points sur 46. Dans leur château fort, ils sont bien. Il faut passer cette étape, redémarrer quelque chose. On aurait pu faire mieux contre Paris, c’est ce qui laisse de la frustration.

Le temps de travail et les séances. On a eu du temps pour conforter des joueurs que l’on avait précipités à jouer. Il a fallu les injecter plus vite que prévu. On a eu une semaine de travail, on a travaillé tactiquement.

C’est un tout. Quand tout va bien, on marque 13 buts en 4 matchs et quand tout va mal, on marque 1 fois en 3 matchs. C’est un équilibre. Il faut repartir encore et toujours sur la qualité de la dernière passe.

Tous les coachs étrangers pensaient une chose en arrivant et après 2-3 saisons, ils disent que tous les matchs sont durs. Notre formation est très bonne et réputée dans le monde. Les recruteurs viennent du monde entier sur des matchs de 15 ou 16 ans pour voir nos pépites.

Tout est positif. Dans la conjoncture, avec l’effectif que l’on a, quand on sait que l’on va aller à Lille avec 18 joueurs et que 5 ne peuvent pas être sur la liste de l’Europa League, c’est très intéressant. Quand vous verrez la liste de l’Europa League, vous allez découvrir des noms. On les fait s’entraîner avec nous et ils seront dans le groupe de l’Europa League. Une semaine entre les deux matchs, c’est formidable pour nous.

Les joueurs étaient comme moi, un peu KO le lendemain. On a discuté, regardé des images. On a fait une bonne première période avec notre public magique. Si on garde notre état d’esprit et que l’on progresse, on peut faire une fin de saison intéressante. On a des matchs de championnat et un quart de finale européen.

Correa est dans le groupe tout le temps, il travaille tout le temps. Dans son secteur, il y a Aubameyang, Moumbagna et Ndiaye. Je lui ai dit de ne pas lâcher, que j’aurais besoin de lui. Je n’ai pas construit l’effectif. Quand on a autant d’attaquants axiaux, c’est difficile. Il faut mettre les joueurs à leur place. S’il joue ce sera en pointe ou autour de la pointe. C’est un joueur d’axe.