Sampaoli, départ canon

Une nouvelle dynamique

Six points sur six possibles. Voilà des débuts idéaux pour Jorge Sampaoli, qui, il y a une semaine encore, n’avait toujours pas foulé la pelouse du centre Robert Louis-Dreyfus. Depuis Élie Baup, aucun entraîneur n’était parvenu à démarrer par deux succès.

En seulement six jours, le nouvel entraîneur marseillais a insufflé une nouvelle dynamique au sein de l’effectif marseillais. Avec tout juste 48 heures pour préparer son premier match, Jorge Sampaoli a géré avec brio cette course contre-la-montre en empochant les trois points de la victoire face à Rennes.

Les joueurs ont adhéré à ses principes, ses valeurs et cela promet des beaux jours à venir.

Un groupe concerné

S’il fallait trouver un adage adapté à Jorge Sampaoli , ce serait bel et bien «coaching gagnant ». Les changements effectués par le technicien ont été payants à deux reprises. L’unique but inscrit face à Rennes est un mouvement initié par les trois entrants Luis Henrique, Dario Benedetto et Michaël Cuisance. Bis repetita trois jours après avec une nouvelle réalisation de Cuisance sur une offrande du Brésilien, auteur de deux passes décisives dans la rencontre. La nouvelle dynamique transmise par l'Argentin concerne tout le groupe mobilisé les uns pour les autres. Et quand les efforts sont payants, les sourires sont de sortie : en témoigne la course de Thauvin vers son coach, après son but, et les poings serrés du groupe entier au coup de sifflet de final.

Un nouveau système de jeu

La patte Sampaoli, c’est un nouveau système de jeu. Un dispositif en 3-5-2 avec trois défenseurs centraux et deux latéraux très offensifs chargés d’utiliser au maximum leur couloir lors des phases d’attaque. Face à Brest, Pol Lirola s’est retrouvé à deux reprises dans une véritable position d’ailier se procurant deux grosses occasions. Au cours de la rencontre, Jorge Sampaoli a montré sa capacité à s’adapter à tout type de situation puisqu’il a changé de système pas moins de trois fois passant a un 5-4-1 puis à un 4-4-2 avant de terminer en 4-2-3-1 repositionnant Payet, puis Cuisance dans l’axe. Des changements tactiques gagnants pour le coach qui lui ont permis d’obtenir une deuxième victoire depuis son arrivée. Un succès encore plus beau, puisqu’il intervient le 13 mars, jour de son 61e anniversaire.

Désormais, il bénéficie d’une semaine complète pour travailler avec son équipe et peaufiner les détails d’un collectif retrouvé.