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Bordeaux - OM : La conférence de presse

Conférence de presse
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Posté par
OM
Le Jeudi 6 janvier 2022 à 12:00
Suivez à partir de 13h15 en direct du centre RLD la conférence de presse avant Bordeaux - OM avec Amine Harit et Jorge Sampaoli.

 

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Amine Harit : «Chaque malédiction est faite pour être cassée»

Je me sens un peu mieux. Avec plus de temps de jeu et plus de rythme, c’est plus facile. Je prends les minutes que l’on me donne. Je préfère être sur le terrain pour tous les matchs.
J’ai connu une période un peu compliquée. Ce sont les choix du coach. Je me donne à fond à l’entraînement. J’ai envie de jouer plus.
On a déjà vécu cette situation par le passé. Nous sommes testés tous les matins, on garde le masque. C’est compliqué. On a retrouvé le « vrai » football et replonger dans ce que l’on a connu l’année dernière, ce serait dommage mais c’est la santé avant tout.
C’est difficile de jouer des matchs dans des ambiances de rencontres amicales sans spectateur. Il y a de la compétition, on sera donc à 100% mais c’est compliqué.
J’aimerais donner plus. Je suis utilisé à droite où je n’ai pas mes repères. J’apprends, je serai plus polyvalent. Mon poste de prédilection, c’est dans l’axe. Je m’adapte à ce que le coach me demande.
Pour nous, on joue le match. On se prépare de la meilleure des façons. Je peux comprendre la situation de Bordeaux. On respectera la décision, demain ou pas, on jouera ce match à 100%.
Ce n’est pas notre problème. La décision sera prise par la Ligue, ni par l’OM, ni par Bordeaux. On va là-bas pour gagner.
C’est important de travailler durant les semaines où on a plus de temps. On joue une fois par semaine mais on va vite rejouer tous les 3 jours. Chaque jour où on a du temps, c’est important pour tout le monde.
1977… C’est très long ! Ce sont les aléas du football. Chaque malédiction est faite pour être cassée. Cela donne un petit plus à cette rencontre.
C’est important, ce serait un plaisir de mettre fin à cette malédiction.
On ira là-bas pour jouer à 100% peu importe l’équipe en face. Cela ne va pas nous perturber. Au final, on affrontera les Girondins de Bordeaux.
Quand on commence la saison dans un club, on se donne à fond. S’il y a moyen de poursuivre l’aventure, c’est bien, sinon je continuerai ma carrière.
Je marche beaucoup à la confiance et elle vient en jouant des matchs. On se libère et on laisse parler nos qualités. Il y a des joueurs de qualité à mon poste. Je travaille tous les jours à l’entraînement. Ce n’est pas évident d’entrer en cours de match.
J’ai toujours joué soit dans l’axe soit à gauche. J’espère que j’aurai ma chance à ces postes. On peut changer de position dans un match mais j’ai besoin d’être sur le terrain.
On s’entend bien avec Payet. Milik marque en ce moment mais je pense que Payet et moi, nous pouvons être complémentaires et faire de très belles choses.
On marque moins qu’en début de saison. On a moins de réussite, il manque aussi parfois le petit coup d’éclat dans les 30 derniers mètres. C’est un problème de confiance.

 

Jorge Sampaoli : «Le principal, c’est la santé»

On ne parle pas de changement. On va jouer, je ne sais pas la date butoir pour savoir si le match peut avoir lieu ou pas. On a des absences à cause du Covid, Mandanda a ressenti une gêne. Il va falloir s’habituer à cette situation car les cas augmentent dans le monde.
C’est très compliqué de faire des plans dans l’organisation, dans le onze de départ. On fait en sorte que les joueurs disponibles soient aptes à jouer. On a un effectif court et neuf, avec le Covid, il est encore plus court. Briser cette mauvaise série est une motivation supplémentaire.
Bordeaux est très touché en ce moment par le Covid. Chacun voit juste le bout de son nez dans cette situation et ce n’est pas comme cela que l’on va arranger l’image de la L1 à l’extérieur. Il y a une énorme vague de Covid dans le monde entier. Le principal, c’est la santé. Il faut une égalité. C’est une situation unique. S’il y a un report, on jouera ce match à un autre moment. 
La situation économique compliquée du club ne facilite pas l’arrivée de joueurs. On aurait besoin de 4 ou 5 joueurs sans départ pour avoir un effectif complet mais cela ne dépend pas de nous.
On frappe trop peu au but de l’extérieur de la surface. L’idée est d’avancer pour dominer la rencontre et avoir une supériorité numérique. On continue de travailler cela. On a peu de joueurs capables de frapper de l’extérieur de la surface. On a des joueurs avec beaucoup de volume de jeu mais on a des problèmes dans la finition. Parfois, on perd des matchs car on n’a pas su les plier plus tôt.
On donne des consignes aux joueurs pour limiter la propagation du Covid. On travaille des choses avec des joueurs et le lendemain, 3 d’entre eux ne sont pas disponibles. C’est compliqué. La situation est inconfortable pour tout le monde. Les joueurs qui reviennent ne sont pas en forme car ils ne s’entraînent pas pendant quelques jours.
On cherche un joueur plutôt central capable de jouer à gauche de la défense mais aussi d’un latéral gauche offensif. On a besoin des deux profils. Le mercato d’hiver est fait pour améliorer l’effectif. Mais on sait que l’on ne peut pas toujours tout avoir. On cherche un joueur qui permette à Luan Peres de souffler car sinon soit il va être moins performant, soit il va se blesser.