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La conférence de presse de Pablo Longoria

Conférence de presse
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OM
Le Vendredi 2 septembre 2022 à 02:30
Suivez en direct à partir de 17 heures la conférence de presse du président de l'OM, Pablo Longoria.

 

le replay de la conférence de presse sur Twitch

Pablo Longoria : «L’objectif est d’améliorer l’effectif»

Nous sommes contents car le principal du mercato était d’utiliser le mercato pour changer la culture. Ce sont deux mots : culture et exigence.
J’ai demandé de la patience. On savait que le mercato serait difficile. On voulait deux joueurs par position. Ce n’est pas le cas aujourd’hui mais des joueurs comme Kolasinac peuvent occuper deux postes (en défense ou sur le côté).
Il y a beaucoup de matchs avant la coupe du monde, on a besoin de tous les joueurs à disposition. On a fait des investissements dans de jeunes joueurs. Avec un effectif réduit, c’est important d’avoir de jeunes joueurs qui peuvent intégrer, petit à petit, l’équipe première.
Même si tu gagnes, c’est bien d’avoir un renouvellement de l’effectif. Quand on change de coach, il faut plus de nouveaux joueurs.
L’objectif est d’améliorer l’effectif saison après saison. Il faut respecter un équilibre économique. D’ici le 30 juin, on sera positif sur plan économique. Et on a amélioré l’effectif.
On a des joueurs mentalement plus forts. On a des joueurs qui ont de l’expérience européenne. C’est un mix positif.
Nous sommes contents du mercato et de la transformation.
La situation économique actuelle du club nous a permis d’obtenir les joueurs que nous avons pris.
La trésorerie et le résultat net en fin de saison sont les deux questions principales. Nous sommes dans une position confortable. Elle serait plus confortable avec une vente de Bamba Dieng. Il y a encore un mercato d’hiver un mercato avant le 30 juin 2023.
La question sur Milik est une question de profil et pas de niveau. Il a déjà marqué avec la Juventus. On a cherché à s’adapter au style de jeu d’Igor Tudor dont nous sommes très contents.
Tout le monde lit les journaux et les réseaux. La réalité est la suivante. Dieng a un contrat avec l’OM, il doit continuer avec nous. C’est un joueur de l’OM.
La situation d’Amine Harit, nous en parlions avec Igor Tudor dès son arrivée. C’est un profil de joueur très intéressant. Il l’a montré la saison dernière. On a compris que l’on pouvait avoir le joueur dans les derniers moments du mercato avec une situation économique favorable.
La masse salariale est un chiffre qu’il faut mettre dans un contexte. Il faut tout mettre tous les facteurs ensemble : salaires, amortissements… Il faut que cela représente entre 60 et 70% des revenus. Nous sommes autour des 69%. C’est un bon ratio de santé économique.
Il faut considérer le niveau du joueur, la durée du contrat, le niveau de la masse salariale. C’est plus facile de vendre un joueur avec un salaire bas. C’est le marché qui fixe le prix. Les joueurs qui se vendent les plus chers sont les joueurs physiques.
On prend les décisions tous ensemble, président, coach et propriétaire. On n’a jamais pris la décision de mettre un joueur à l’écart. Dieng est un bon joueur. Le coach décide des choix techniques. C’est ma vision du football.
On a pris Luis Suarez car on considérait qu’il améliorait l’effectif. C’est un bon joueur, un bon profil. 
Pour Dieng et Nice, ce sont deux visions médicales différentes. Il s’est blessé au tendon en faisant une talonnade. Notre docteur après les tests l’a considéré apte. Le docteur de l’équipe nationale aussi. Hier, il y a eu une vision différente. On est arrivé à un accord, le joueur voulait aller à Nice. Après, l’accord n’a pas été acté.
Il reste des marchés ouverts et le joker médical c’est jusqu’au 31 décembre.
On travaille pour améliorer l’équipe et avoir des résultats économiques. Toute la saison, on va travailler pour ça. Être en coupe d’Europe, ça permet de rapporter de l’argent en termes de billetterie, de sponsors. On prend une bonne direction sur le plan économique.
Ronaldo ? J’étais contrarié le jour du tirage de la Champions League. On travaille sérieusement et on veut travailler dans la sérénité. La rumeur a pris plus d’ampleur que parler 50.000 fois et cela me dérange.
J’ai téléphoné une heure et demie avec Frank McCourt après la fin du mercato. Il est avec nous, il est engagé et il est content de l’équipe. On a de l’ambition. On a propriétaire solide, il est confiant, il est content du coach. Si avoir de l’ambition, c’est mettre 100 millions par an, je ne crois pas en cela. 
Avec Javier Ribalta, on a une relation de confiance et de respect. Quand on a voulu faire des changements, c’est la personne qui m’a donné le plus de confiance dans la direction prise. Il m’a permis de sortir des problèmes quotidiens pour analyser la situation.
Ce serait malhonnête de dévoiler des conversations entre les clubs. On a eu des offres de Premier League pour Gerson. Une venue d’Italie pour Guendouzi. Pour Milik, on a eu des propositions d’Espagne qui n’étaient pas favorables. On a préféré le prêter pour avoir un bon prix dans un an.
Pour moi, le court terme c’est la saison. Le moyen terme ce sont des projets à trois ans. Le long terme c’est 5 ans. 
On respecte la confidentialité totale sur le fair-play financier. La sanction est liée aux trois dernières saisons.
On a fait beaucoup de changements au niveau du centre de formation. On a pris Marco Otero. Il a fait un travail extraordinaire à Valence. Notre projet, c’est n’est pas la N3 ou la Youth League, c’est la formation. 
On a un problème à l’OM : il n’y a pas de joueurs du centre dans l’équipe première. Il y a des joueurs marseillais qui n’ont jamais joué à l’OM. Avoir des joueurs du centre de formation permet aux supporters de s’identifier. Il faut s’améliorer sur le recrutement dans la région.
Il y a 1500 licences de moins de 10 ans dans la Ligue. On doit avoir un programme pour s’améliorer chaque saison. Le projet est d’avoir d’ici trois-cinq ans des joueurs du centre dans l’équipe première.
Il y a eu un accord entre Nice et l’OM pour Dieng. Il n’y a pas de négociation.
On discute avec nos supporters. On comprend la ferveur mais on comprend aussi la sécurité. On ne veut pas voir d’incidents. Des familles, de jeunes enfants viennent au stade. On condamne les incidents. On veut un stade avec de la ferveur et de la sécurité.
On veut toujours nos supporters avec nous. Il y a une corrélation entre les résultats et la présence des supporters. C’est culturel, c’est important. La position du club est de permettre le déplacement de nos supporters.
Chaque négociation est unique. J’étais content de revoir Amine Harit hier pour le dernier jour du mercato. Chaque opération est un chapitre d’un livre, celui de la saison. Chacune a des moments particuliers.
Tous les coachs sont différents. Ils cherchent à avoir les meilleurs résultats et les meilleurs effectifs. On voulait une équipe plus physique. On voulait changer de direction vers un foot plus physique. On se pose des questions après un changement de coach : la continuité ou anticiper sur ce que l’on voulait faire un an après.
Les négociations doivent être faites par des agents qui ont l’examen. La liberté dans la profession d’agent n’est pas positive. On a mis des règles dans les transferts, c’est bien mais pour être agent il n’y a pas autant de règles, sauf en France. Dans beaucoup de pays, il n’y a pas de règles. Il faut que les agents puissent prouver leur compétence.
Le Covid a eu de l’impact sur le mercato dans tous les pays. Je suis content de voir les autres équipes prendre de bons joueurs. L’important pour nous était de tenir la masse salariale.