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Jacques-Henri Eyraud : «Unité et sérénité»

Entretien
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OM.fr
Le Mardi 21 janvier 2020 à 05:44
Dans un entretien accordé à RMC, le président Jacques-Henri Eyraud s’est exprimé à la suite de la conférence de presse de son entraîneur, André Villas-Boas avant la rencontre contre Granville, et l’arrivée de Paul Aldridge en tant que conseiller.

Dans l'entretien accordé à RMC mais également à La Provence et L'Equipe, le président de l'Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud, évoque sa relation avec André Villas-Boas et Andoni Zubizarreta, le rôle de Paul Aldridge, le mercato, l'avenir de l'entraîneur portugais et celui du club marseillais.

«On discute régulièrement avec André Villas-Boas et Andoni Zubizarreta. L’heure est à la sérénité et à la concentration afin de bien finir la saison. La mission de Paul Aldridge est très précise et délimitée. Il est là pour mieux comprendre le marché anglais dans le respect des missions d’Andoni Zubizarreta qui reste l’architecte de l’équipe et sans qui une vente ou un achat ne peuvent se faire.
Je comprends André Villas-Boas, je l’ai choisi. Je sais très bien qu’il a une grande ambition. Il s’est fixé un objectif courageux qui est de terminer la saison sur le podium. Tout le monde est derrière lui.
Je suis toujours pragmatique : «Quel club peut dire qu’un joueur ne partira pas si une offre qui ne se refuse pas arrive ?»
Mon intention est de ne pas affaiblir l’équipe et de garder la dynamique si positive en ce moment. Aurais-je recruté un conseiller le 2 janvier pour vendre des joueurs le 15 janvier ?
Dans le foot, rien n’est acquis. J’ai choisi André Villas-Boas pour son ambition. C’est un entraîneur de haut niveau, c’est un choix payant. On ne se projette pas sur la fin de saison, on est dans le championnat. André Villas-Boas a un contrat de deux ans. On est ensemble, à afficher unité et solidarité avec lui et Andoni Zubizarreta. On a une relation professionnelle.
Être dirigeant de club, c’est être responsable et penser dans un temps plus long. Mon obsession est que l’OM retrouve le peloton de tête du top 15 européen et c’est avec un minimum de calme et de sérénité que l’on y arrivera. C’est pour cela que je suis moins présent dans les médias. L’OM grandira s’il se détache de cela afin de bâtir des fondations solides et cela prendra du temps.»