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Pourquoi vous devriez vous lancer sur Sorare
On rêve tous d'en être, au départ en tant que joueur, puis entraîneur, journaliste, consultant... Avec Sorare, vu que tes cartes t'appartiennent, tu raisonnes comme un directeur sportif : tu penses blessures, suspensions, transferts, trading...". L'avis est signé Tony, 37 ans, qui travaille dans la banque, et dont le but ultime désormais est peut-être plus de travailler pour la licorne française que pour n'importe quel club de foot.
Pas la vérité d'un match
Pour être précis, Sorare est un jeu de fantasy football. Un anglicisme qui veut dire que l'on créé son équipe de rêve et qu'elle performe en fonction des prestations réelles des joueurs de football lors de leurs matchs. Une catégorie voisine des jeux vidéos, qui restent plus sur de la simulation. Même si les attributs techniques s'en rapprochent toujours plus, ils ne peuvent pas anticiper ce qu'il va vraiment se passer sur un terrain le week-end. La glorieuse incertitude du sport. C'est d'ailleurs en jouant à une autre application de fantasy football que Tony a basculé, il y a un an et demi. "J'avais un groupe d'amis avec qui on est vraiment devenus proches en se faisant une partie sur le championnat de France de Ligue 1. On se challengeait et ça a créé une super ambiance entre nous. A force d'échanger, on a eu envie d'aller plus loin et l'un de nous a évoqué la possibilité de se mettre à Sorare". Un jeu qui offre la possibilité de faire des équipes de 5 avec des joueurs du monde entier. Ils sont notés à partir de leurs statistiques sur les matchs et l'addition de leurs notes permet d'obtenir un classement général, deux fois par semaine. Les meilleurs sont récompensés avec des lots, d'autres cartes, qui peuvent être utilisées, revendues ou échangées, dans la quête d'obtenir le meilleur effectif possible. Elle est donc bien là, cette activité de directeur sportif. C'est aussi cet aspect qui a intéressé Fico, 33 ans, qui est commercial dans le secteur alimentaire. "On regarde beaucoup de foot avec des amis et on s'est dit que c'est le moyen qui allait pouvoir répondre à la question "qui a la meilleure vision du foot". Du coup, nos stratégies se rapprochent et on se retrouve pour regarder les mêmes championnats. Des matchs que je n'aurais jamais pensé regarder avant, le championnat des Pays-Bas, du Portugal. Et franchement on se régale". A l'heure où beaucoup de dirigeants s'interrogent sur la faculté des plus jeunes générations à se passionner pour un évènement qui dure 90 minutes, Fico apporte un beau contre-argument avec le prisme Sorare : les temps morts permettent de se concentrer sur un joueur en particulier, de jeter un œil à ses statistiques, en considérant que cela ne fait pas tout. "C'est l'avantage de Sorare, c'est qu'une fois que tu es en possession de la carte d'un joueur, c'est pour toute sa carrière. Ce n'est pas un avis pour un match, qui peut être contraire le suivant, non, tu vises plus sur la durée. Ca te permet vraiment d'apprécier le jeu d'un joueur".
Faire des coups comme Samuel Gigot
De quoi approfondir sa passion du foot. Et avoir le sentiment de découvrir des talents par soi-même. Lors du Mondial 2022, Fico n'a ainsi pas été surpris de voir Enzo Fernandez briller avec le maillot de l'Argentine. Et s'il le savait, c'est parce qu'il l'avait repéré en regardant Benfica, pas parce que la base de données d'un jeu vidéo l'avait déjà identifié comme étant une pépite. Ayant obtenu quelques beaux classements, Fico a pu faire grossir sa galerie et ne cible désormais que ses joueurs coups de cœur. Tony a eu également le nez creux sur quelques coups. Comme lorsqu'il a récupéré une carte de Samuel Gigot alors qu'il n'était qu'un défenseur du Spartak Moscou. Une expérience qui permet à Tony de regarder un match avec un œil plus mature désormais. "J'ai l'impression d'avoir une idée plus complète du foot. De saisir ce qui est important pour tel ou tel poste, de ce que les coachs veulent mettre en place même si attention les statistiques ne font pas tout, ce n'est qu'une partie de l'équation observe-t-il avant d'enchaîner. De toute façon, il faut penser long terme, et Sorare a un atout pour que l'on puisse raisonner comme cela. Les licences signées avec les clubs et les principales ligues de foot le sont pour plusieurs années". Il n'y a pas que Samuel Gigot qui a de beaux jours devant lui...