OM-Paris FC (5-2) : La réaction du coach
Roberto De Zerbi : «La victoire est toujours un médicament»
Quelle est votre analyse du match ?
On a mal joué. Je connais très bien mes joueurs et leurs qualités et on n’a pas bien joué. Je connais l’explication. On a vécu une semaine très pesante. Une équipe est faite d’humains et pas de robots. Ils sont entrés sur le terrain avec trop de crainte, trop de choses dans la tête. On avait fait un très gros match contre Aston Villa. Cela prouve que mes joueurs sont sensibles. Les meilleurs joueurs ont été ceux d’expérience, Højbjerg et Aubameyang et les jeunes.
Un mot sur la prestation défensive…
On a subi les occasions de but avec trop de facilité, un poteau… On aurait dû mieux gérer le premier but. Sur le second aussi, on l’a pris trop facilement.
Faut-il encore recruter pour faire un bon résultat contre Lyon ?
Il faut renforcer l’équipe et penser au-delà du match contre Lyon.. On le sait tous, le président, Mehdi et moi-même. Ce mercato est dur, nous ne sommes pas au complet. La blessure de Medina est un coup dur.
Amine Gouiri a joué en 10…
Il peut jouer à ce poste, il l’a déjà fait par le passé. Il nous manque 4-5 joueurs. J’ai l’espoir, pour Rabiot, qu’il reconsidère les choses et que la situation se remette.
Pierre-Emerick Aubameyang a encore réalisé une belle prestation…
Aubameyang est un champion, il est en forme et il continue de faire la différence.
Adrien Rabiot à l’OM, est-ce encore possible ?
Je ne suis pas la personne qui claque la porte au nez. Je ne suis pas la seule personne à décider. Adrien est un brave garçon et comme je l’ai dit hier. Je lui ai donné un conseil hier et j’espère qu’il le suivra et qu’il me suivra. J’essaie de tendre la main, je ne raye jamais les personnes. Je peux aider à résoudre la situation, pour la personne qu’est Adrien Rabiot.
Avez-vous été marqué par cette semaine mouvementée ?
Oui, j’étais très agacé par cette semaine. On n’avait pas besoin de ça. J’ai essayé de me concentrer sur le foot. Je suis transparent et vous arrivez à lire mes sentiments.
Cette victoire peut-elle être un début de reconstruction ?
La victoire est toujours un médicament mais elle ne règle pas les problèmes de cette semaine. Elle ne sert pas à nous réconcilier. Il faut que cela vienne de deux parties. JE pèse mes mots, il y a beaucoup de choses à prendre en compte. Les gens qui écrivent que l’OM voulait faire de l’argent sur Rabiot, ce sont des menteurs. L’important maintenant ce sont les faits. Pour aller de l’avant, parfois il faut faire un pas en arrière.