Entretien avec Ugo Bertelli
Quels sont tes premiers sentiments après avoir signé ton contrat professionnel ?
Tout d’abord c’est une immense fierté pour moi, et surtout pour ma famille, mes proches, tous ceux qui m’ont accompagné jusqu’à maintenant. C’est une immense fierté de signer dans mon club formateur, ce club où je suis depuis l’âge de 8 ans... Oui c’est surtout de la fierté et de la joie.
Plusieurs grands clubs européens ont voulu te faire signer, pourquoi tu as choisi l’OM ?
C’est le club où je suis depuis petit, que je supporte depuis petit et où je me sens le mieux, donc pourquoi partir, j’ai préféré rester ici.
Quel bilan fais-tu de ta saison 2019-20 ?
Franchement cela a été une saison assez remplie pour ma part, avec une reprise de l’entrainement avecles U18 R1, ensuite j’ai intégré l’équipe de France et après quelques entrainements professionnels, à la fin la cerise sur le gâteau : le groupe à Lyon avec l’équipe professionnelle.
Intégrer le groupe pro, cela t’a donné encore plus de motivation pour aller de l’avant ?
Oui, c’est toujours une grande motivation d’intégrer le groupe pro, de côtoyer des joueurs d'exception avec de l’expérience et un niveau technique très élevé.
Dans quels domaines penses-tu encore pouvoir progresser ?
Il faut que je me forge physiquement encore et techniquement surtout. Et dans la finition, tout ce qui est la dernière passe, la finition devant les cages... C’est surtout ce point qui est à travailler.
Est-ce que tu as joueurs modèles, à l’OM ou en dehors ?
À l’OM, je prends comme référence Morgan Sanson, qui a un peu le même registre de jeu, “box to box”. À l’extérieur, j’aime beaucoup Iniesta et aussi Coutinho qui est un très grand joueur.
Maxime Lopez ou Boubacar Kamara, qui sont passés du centre jusqu’à l’équipe première, t’inspirent ?
Oui ces deux joueurs m’inspirent beaucoup, surtout Maxime Lopez qui joue à mon poste. Je suivais son parcours quand j’étais petit, ses matchs. Quand il est rentré à l’Orange Vélodrome j’étais derrière aussi. Ce sont deux exemples, pour moi et pour tous les jeunes du centre de formation de l’OM.
Avoir l’opportunité un jour de peut-être fouler la pelouse de l’Orange Vélodrome, cela te fait rêver ?
Oui, j’en rêve depuis tout petit quand j’allais au stade... D’abord c’était un rêve et je me rends compte qu’au fil des années cela devient une réalité, c’est quelque chose qui devient possible. Donc oui c’est un rêve et ce serait incroyable.
L’avis de Nasser Larguet, directeur du Centre de Formation de l’OM
«C’est pour moi le garçon de demain. Il est pétri de qualités, il est du coin, international. C’est un milieu relayeur avec, même si je n’aime pas les comparaisons, l’activité d’un Valentin Rongier. Il est travailleur, généreux avec un bon état d’esprit. Il pouvait jouer avec la N2, les 18 ans et les 17 ans et peu importe où il jouait, il donnait tout. Il a été impeccable dans toutes les équipes. Il ira très loin… Si les petits cochons ne le mangent pas.»
