Conférence de presse

Replay | La conférence de presse de Payet avant OM - Lille

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OM.net
Le Vendredi 20 avril 2018 à 07:20
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Après la victoire à Troyes

«A la fin du match, j’étais assez en colère, c’est vrai. J’ai pris du recul, on a bien parlé entre nous. Comme je l’ai déjà dit, face à un adversaire qui joue sa survie, on aurait dû mieux gérer cette rencontre. Et il n’y a aucune offense de ma part envers Troyes. Nous sommes menés au score par deux fois. Alors ensuite, certes, il y a eu la victoire, mais on peut encore faire mieux. On a obtenu ces trois points grâce à des exploits individuels. Mais sur le plan collectif, on aurait pu être meilleur.»

Sur son état de forme

«Je suis bien en ce moment. Les blessures de la première partie de saison sont derrière moi. Depuis le début de l’année 2018, je suis très bien physiquement. J’ai retrouvé pleinement mes moyens. Lors du match retour face à Leipzig, j’ai joué un très bon match. On peut le percevoir comme un match référence.» 

Sur le retour en force de Kostas Mitroglou !

«On a tous voulu aider Kostas. C’est un membre important de l’équipe. Il fait partie des attaquants qui peuvent nous aider à gagner un match. Il peut faire basculer une rencontre à lui seul. C’est pour cela qu’en tant que capitaine et passeur, j’ai essayé de le mettre en confiance. Il apporte beaucoup de choses au groupe et pas seulement quand il marque. Face à Leipzig, il a beaucoup pesé sur la défense adverse.»

Sur la mauvaise saison du LOSC

«Cela me touche forcément, même si tout a changé depuis que j’ai quitté le LOSC. J’ai beaucoup de peine pour le coach Christophe Galtier. Mais il n’est pas du genre à lâcher quoi que ce soit. J’espère qu’il va maintenir le club en L1. De notre côté, il faudra faire attention…»

Sur les enjeux du match OM-Lille

«Quand on joue face à un adversaire blessé, il faudra démarrer fort pour tuer le match rapidement. Je m’attends à une rencontre compliquée. Lille ne va pas nous faire de cadeau. Nous sommes dans le sprint final. C’est forcément un peu plus difficile. Nous n’avons pas le droit de lâcher. Il n’y a pas de place pour les calculs. Il ne faut plus regarder les autres. Il faut juste jouer pour gagner.»

Le parcours européen peut-il peser sur le championnat ?

«Il peut y avoir une fatigue. Mais en même temps, plus on gagne et plus on est en confiance. Peut-être que notre qualification face à Leipzig nous a permis de revenir au score et de gagner face à Troyes ?  Je sais que le peuple marseillais rêve que l’on remporte l’Europa League. On serait ainsi qualifié pour l’UEFA Champions League. Mais pas question de délaisser le championnat.»

Sur l’engouement européen à Marseille…

«Je n’avais pas connu pareil engouement depuis que je porte le maillot blanc. Par moment, j’ai l’impression que l’on est en période d’Euro. Tout le peuple marseillais ne parle que de la coupe d’Europe. C’est assez impressionnant. On a tous vu les scènes de joie après Leipzig. Mais il ne faut pas se déconcentrer. Notre prochain objectif c’est Lille et rien d’autre !»

Sur la gestion des absences…

«Nous avons géré cela avec calme. On parle souvent des cadres, mais le groupe est bien plus important.  A Leipzig, lors du match aller, nous avons prouvé que nous sommes un groupe et que les joueurs qui ne jouent pas souvent doivent apporter un plus. C’est ce qu’ils ont fait. Je fais référence au petit Bouba (Kamara), qui n’avait pas joué depuis longtemps et qui a répondu présent lors d’un match européen. Cela a ensuite été le cas de Clinton Njie en championnat face à Troyes.»

A propos du coach Rudi Garcia

«Sa gestion du turn-over a été notre grande force cette saison. Il y a une concurrence saine et un confort pour alterner les matchs quand on en ressent le besoin. Il gère cela parfaitement bien. Comme il gère parfaitement la pression. Il fait des choix et ces choix sont payants. Il n’a pas peur de prendre des décisions fortes. Il insiste toujours sur la rigueur et la combativité du groupe.»