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Conférence de presse

Replay | La conférence de presse de Rami et Rolando

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OM.net
Le Mardi 8 mai 2018 à 04:38
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Sur le long parcours de l’OM

Adil Rami : «Nous avons effectué un long chemin pour en arriver là. On a beaucoup souffert. Mais il faut prendre du plaisir. C’est quelque chose de magique. J’ai 33 ans, j’ai envie de profiter de cette finale. Depuis le début de la compétition, je crois en nous. J’ai toujours cru que nous pourrions arriver en finale. C’était un rêve ! Je n’ai jamais pensé que cette coupe d’Europe allait nous faire perdre du jus. Pour moi, plus tu joues et mieux tu es ! C’est avec l’enchaînement des matchs que tu trouves la cohésion de ton groupe.»
Rolando : «Arriver en finale, cela veut dire que l’on a bien travaillé. Il faut profiter de ce moment. Il faut tout donner pour arracher la victoire. D’un point de vue personnel, j’ai bon espoir d’être là pour la finale. Je vais tout faire pour être présent. J’espère être apte. Quand tu arrives en finale, tu veux jouer. C’est un match spécial. Je suis là pour jouer, mais ensuite c’est le coach qui décide.»

Sur l’Atlético de Madrid

Adil Rami : «Je connais cette équipe. J’ai beaucoup de respect pour cette formation qui est très talentueuse. C’est une équipe d’ «hommes» avec du caractère. Il y a de très bonnes individualités, mais c’est également un bloc très difficile à manœuvrer. Diego Costa ? C’est un super joueur, je l’ai déjà affronté. Cela a donné lieu à de belles bagarres. Je vais rester fidèle à moi-même et être prêt pour le combat.»

L’Atlético favori ?

Adil Rami : «L’Atlético de Madrid est le favori de cette finale. Depuis le début de saison, nous sommes des outsiders. Nous avons cette image et on l’assume ! On verra quelle sera l’issue de notre fin de saison.»
Rolando : «L’Atlético est favori. Mais une finale reste toujours indécise et serrée. Quand tu accèdes à ce stade, tu dois te sentir investi et tout donner. Pour gagner, on doit battre les meilleurs. On sait que les Madrilènes sont très forts, mais nous allons tout faire pour gagner.»

Une finale à domicile ?

Adil Rami : «Les supporters marseillais seront présents. J’espère que cela va être dans le respect du football. Il faut que cela soit une belle fête et il ne faut pas qu’elle soit gâchée.»

Sur l’impact de Rudi Garcia dans la réussite de l’OM

Adil Rami : «Il a réussi à nous inculquer la culture de la gagne et surtout le goût de l’effort dans la difficulté. Quand vous connaissez des moments compliqués, il faut savoir les accepter et continuer d’y croire. On peut être mené 1-0 ou 2-0, et continuer le combat. Il faut sans cesse y croire. Le coach nous a transmis cette culture. On a su le prouver tout au long de la saison.»
Rolando : «C’est un coach qui connait vraiment le football. Il a l’expérience d’avoir été Champion de France. Il a réussi en Italie, dans un pays qui est très tactique et où il n’est pas facile de s’imposer. Il a énormément apporté au groupe que cela soit sur le plan tactique ou sur le plan mental.»

Sur les qualités de Rudi Garcia

Adil Rami : «Humainement, il est très proche de ses joueurs, il parle beaucoup. Il a un rapport fusionnel avec ses joueurs. En tant qu’entraîneur, il n’est pas toujours tendre (rires) il est même très dur, c’est un perfectionniste.»
Rolando : «Il est parvenu à créer un véritable groupe. Son apport dans le domaine mental est vraiment important. Dès le début de la compétition, il nous a sans cesse répété qu’il fallait aller au bout !»

Sur l’engouement à Marseille

Adil Rami : «L’OM, c’était le seul club qui pouvait me faire rentrer en France. Il n’y a qu’à Marseille qu’il y a une telle pression, une telle ferveur. Certains pensaient que j’avais peur de venir ici, cela me fait bien rire. Ici les supporters aiment les joueurs qui mouillent le maillot. Moi je me donne à sur le terrain !»
Rolando : «Cela ne m’étonne pas parce que c’est ça l’OM ! Quand tu arrives ici, tu sais que cette ville vit pour son équipe. Tu sais ce que représente ce blason. Tu te bats pour les couleurs du club et le public joue son rôle. On a prouvé que notre groupe avait envie de faire quelque chose de grand. Nous sommes aujourd’hui en finale grâce à notre douzième homme.»

Quels souvenirs des finales européennes de l’OM ?

Adil Rami : «Quand j’étais petit, je rêvais de devenir footballeur mais je ne le suivais pas à la télévision. Cela n’a pas changé depuis. Pour moi, le football à la télé, c’est plutôt avec la console de jeux (rires). J’ai quand même vu les images du but de Basile Boli face à l’AC Milan.»
Rolando : «Je suis le contraire d’Adil. J’adore regarder les matchs à la télévision. La console ce n’est pas pour moi (ries) !  J’ai bien évidemment en mémoire la tête de Basile Boli. C’est un grand moment dans l’histoire du club. J’espère qu’il y en aura d’autres.»