Photo : OM.net
Relancer la dynamique
Lancer le sprint avant les fêtes
Engagé sur tous les tableaux cette saison, l’OM a abandonné ses espoirs de qualification pour les 16es face à la Lazio à domicile (1-2). Depuis, le viseur olympien a centré la mire sur le championnat. Ce soir, ce sont deux équipes éliminées qui s’affrontent. Si l’Apollon Limassol a surpris son monde en battant les Laziales (2-0) lors du dernier rendez-vous européen, l’OM se présente au retour alors qu’il avait fait la différence à l’aller avant de craquer en fin de rencontre (2-2). Après le match de Ligue 1 reporté contre Saint-Étienne, cette rencontre lance une période de deux semaines avec des matchs tous les trois jours. Soit un sprint en quatre temps avant la trêve hivernale.
Effacer le goût amer du match aller
Il reste une journée dans la phase de qualifications et tout est joué dans le groupe H. Francfort a réalisé un sans-faute et sera tête de série, la Lazio peut croire en ses chances d’aller plus loin que les quarts de finale déjà atteints la saison dernière. A Chypre, les Phocéens avaient perdu deux points dans le dernier quart d’heure. Un nul au goût de défaite, vu le scénario. Ce soir, l’OM a la possibilité de prendre sa revanche à l’Orange Vélodrome. Un succès envisageable puisque, en Europa League, les Olympiens ont toujours marqué à domicile depuis le 0-0 contre Salzbourg fin 2017. Une victoire permettrait d’éviter la dernière place du groupe et de se mettre dans les meilleures conditions avant la réception de Bordeaux, dimanche, en championnat.
Danger n°1 : José Zelaya
Pour cette deuxième opposition dans l’histoire des deux clubs, les Phocéens savent que Limassol peut se montrer dangereux. Le passé continental de la formation chypriote recense deux déplacements en France : deux défaites à Nice (1-0, en 2013) et à Lyon (4-0, en 2017). Mais l’équipe entraînée par Sofronis Augousti a tout du trouble-fête. L’actuel 3e de son championnat (à 3 points du leader, l’AEL Limassol, avec un match en moins) présente la meilleure attaque et la meilleure défense du sud de l’île située au large de la Turquie. Avec la Coupe d’Europe, l’Apollon peut se targuer d’être venu à bout de ses voisins de l’AEL (3-0) et de la Lazio (2-0) cette année.
Si un joueur se démarque dans leur campagne européenne 2018-19, c’est l’avant-centre Emilio Zelaya. Auteur du but égalisateur dans les derniers instants à l’aller, l’Argentin de 31 ans n’a épargné ni Francfort, ni la Lazio. Avec quatre réalisations sur les sept de son club en Europa League, il a toujours fait la différence dans les vingt dernières minutes.
Le mot du coach
«C’est un match sans pression parce qu’il ne va pas nous aider à nous qualifier. Par contre, on veut repartir sur une dynamique positive. On le prend donc très au sérieux, même si on sait qu’on va jouer un match très important en championnat, parce qu’on veut se rapprocher du podium. Et puis on rejouera trois jours après en Coupe de la Ligue, contre Strasbourg, puis de nouveau trois jours après à Angers. On a donc quatre matchs d’affilée tous les trois jours, il faut en tenir compte. On a très bien travaillé, comme d’habitude. Les joueurs sont très à l’écoute, très impliqués. Il faut absolument qu’on le retrouve en match. Ils donnent de très bons signes de qualité et d’investissement aux entraînements, c’est ce qui nous fera bien figurer en match.»