Metz - OM : La conf' de presse

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Duje Caleta-Car : «Il faut faire mieux»

C’est difficile car le match à Nice a été spécial pour nous. On avait de grands espoirs. J’étais personnellement très déçu après le match, le groupe l’était aussi, cela se voyait sur les visages. Nous étions très tristes. On s’attendait à plus. Aujourd’hui est un jour nouveau, on va mieux et on se concentre sur le match de dimanche.

Cela ne vient pas du système. On ne peut pas dire que la défense est mauvaise depuis trois matchs. Nos adversaires ont su exploiter nos faiblesses. Il ne faut pas tout effacer. C’est une mauvaise passe et on fera tout pour ne pas encaisser de but dimanche.

Ce n’est pas inquiétant. Toutes les équipes peuvent perdre des matchs. Nous pensions pouvoir faire quelque chose en coupe cette année. On a revu le match avec le coach, on sait où on doit faire mieux. Il faut faire mieux. Il nous reste deux compétitions. Dimanche, nous devons garder notre deuxième place qui nous enverrait en Champions League.

À chaque mercato, on parle de moi, de mon départ et depuis quatre ans je suis là. Je ne sais pas pour mon avenir. Il peut y avoir des propositions. L’été est encore loin, j’ai un an et demi de contrat avec l’OM. Je vais tout faire pour que le club finisse deuxième et se qualifie pour la Champions League. Je serais déçu de ne pas gagner de titre avec l’OM. On aura peut-être plus de chance dans d’autres compétitions.

Je suis au centre de l’attention à chaque mercato. Cela m’épuise d’en parler. J’ai eu des opportunités intéressantes mais cela ne s’est pas fait. On verra. Pour le moment, je suis à Marseille, je suis content d’être dans un grand club.

Ce n’est pas facile, à chaque mercato, mon nom est dans le journal. Le mieux est de ne pas prêter à tout cela. Ce n’est pas facile mentalement. Le mieux est de ne penser qu’au terrain. J’essaie de ne pas y penser. Si cela arrive, ça arrive. Le plus important, c’est le terrain et l’équipe.

Les recrues sont très bonnes. Bakambu a marqué rapidement après son entrée à Lens. Ils peuvent apporter beaucoup à l’équipe. Offensivement et défensivement, ce sont 2 options supplémentaires. C’est mieux pour le coach Ils sont très motivés pour nous aider.
 

Jorge Sampaoli : «Travailler pour avoir le contrôle du match» 

Les choix que l’on prend avant un match sont pris en fonction de l’adversaire. Contre Nice, Payet devait jouer axe-gauche. Nice est très fort sur les côtés. L’idée était de neutraliser les ailiers. Le plus gros problème était le manque de jeu. Il faut noter les absences de Gueye et Kamara. J’ai mis Rongier eu milieu. Défensivement, j’aurais fait la même chose, offensivement, j’aurais peut-être mis Lirola. Mais le résultat vient du jeu, pas des joueurs. Si on ne joue pas, sans contrôle, on défend mal et c’est ce qui s’est passé.

Il y a 2 semaines, nous étions l’équipe qui encaissait le moins de buts en Europe. On n’a rien changé. Le match à Nice a été perdu dans les 2 surfaces. Ce match ressemble à celui perdu contre Galatasaray. Dans ce type de matchs, on dépend de l’efficacité. Si on n’arrive pas à dominer les matchs, on va revivre ce type de rencontres. Quand on ne maîtrise pas le jeu, on est à la merci des individualités adverses. On doit travailler pour avoir le contrôle du match. Sans cela, l’équipe est nerveuse et l’équipe doit être efficace dans les 2 surfaces.

Je ne regarde ni les critiques, ni les éloges. Mon objectif est de mettre en place une stratégie pour gagner le prochain match. Ici, il faut gagner à tout prix. En seconde période, contre Nice, on a changé de système et on a quand même encaissé deux buts. C’est lié à notre efficacité dans les 2 surfaces. Quand on ne gagne pas, on sait qu’il y a des critiques.

Je pense au prochain match. Les meilleurs joueurs jouent. On joue tous les 4 jours, on a un peu de récupération. Ce sont les joueurs qui font gagner un match. Je choisis les meilleurs pour que la représentation de l’OM sur le terrain soit la meilleure.

On recherche la maîtrise du match. L’outil c’est le ballon. Si on l’a, l’adversaire ne l’a pas. Quand on le perd, cela donne une phase de transition. On travailler pour essayer de moins souffrir à ce moment-là.