OM - Clermont : La conférence de presse

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Cédric Bakambu : «Je ne m’attendais pas à jouer autant»

Je me sens très bien, j’ai trouvé un beau vestiaire et une belle ambiance. J’appréhendais avant de venir. Je suis nouveau, les automatismes arrivent au fur et à mesure. Je m’attendais à un vestiaire plus froid en fait.
Dès que je joue un match, le but est de gagner. Je ne sais pas pourquoi on réussit mieux face aux « petits ».
Je ne sais pas pourquoi Milik était frustré. Il sort sur un doublé. J’ai parlé avec lui après le match et l’ambiance est bonne. Il sait s’adapter à tous les systèmes de jeu. On reverra le schéma à deux attaquants. 
L’ambiance du vestiaire est bonne. On a un objectif commun et tout le monde met sa pierre à l’édifice. Tout le monde ne peut pas jouer tous les matchs mais ça ne joue pas sur l’ambiance.
Je ne m’attendais pas à jouer autant aussi rapidement. Le plus important était de retrouver la forme et seuls les matchs peuvent te permettre de retrouver les sensations. 
Il reste beaucoup de matchs, on est deuxièmes mais la saison est longue. On va tout faire pour atteindre nos objectifs.
Je peux faire plus, je vais travailler pour. J’ai confiance en moi, c’est le plus important. On verra pour la suite.
La L1 est un championnat respecté à l’étranger. Par rapport à la Chine, c’est 2 ou 3 niveaux au-dessus. C’est technique, physique.
Je connais bien le petit frère de Steve Mandanda, Parfait. On a des origines communes. C’est un pro, j’admire son parcours.
Les consignes du coach sont claires. On sait ce que l’on a à faire. On a les résultats, j’espère que cela va continuer.
Avant la fin de la saison, j’aurai retrouvé mon niveau maximum.
Avant de commencer un match, on n’est jamais à la cool. On s’attend à un match retour compliqué. Je n’ai jamais là-bas, il faudra aller chercher la qualification.
Ma célébration c’est le finbu, en relation avec un chanteur congolais. C’est au feeling.
La Coupe du monde, c’est énorme. Je mentirais si je disais que je ne l’ai pas dans un coin de ma tête. Mais je me concentre sur l’OM et pour la suite on verra.

Jorge Sampaoli : «Avoir le contrôle du jeu»

On a perdu des points contre Metz et Troyes à la maison. A domicile, on a peu d’espaces. Il faut améliorer cela dans la seconde partie de saison. Il faut optimiser tout ça. Le temps dira si on arrive à consolider cela.
En tant que coach, c’est avec le genre de matchs comme contre Qarabag que l’on commence à s’inquiéter. Ce match montre une défaite collective, l’adversaire nous a dépassés. Le résultat vient de quelques individualités et non de l’équipe. On souffre pendant ce type de matchs.
Dans quelques jours cela fera un an que je suis ici. J’ai compris, je pense, le club, la ville, les supporters. Mon défi c’est que tout le monde s’identifie à l’équipe. 
Dans le foot, on n’est jamais satisfaits. Et la perception de tout le monde change tout le temps car le débat autour du foot doit tout le temps vivre. Notre idée est d’avoir le contrôle du jeu.
On se remet toujours en question. Le foot est un sport de relation, de connexion. On regarde le joueur qui est bon quand on perd et le joueur qui ne l’est pas quand on gagne. L’idée est de consolider notre projet de jeu collectif. Mon idée parfaite serait de mettre 10 milieux de terrains et un gardien.
Quand on perd, la seule raison c’est que l’on a mal joué.
Sead Kolasinac a peu joué avant son arrivée, il arrive dans un nouveau club avec de nouveaux partenaires, une nouvelle langue. Il a plus joué que ce qu’il aurait dû. C’est plus simple pour Bakambu qui connait la langue.
On a des joueurs fatigués, notamment ceux qui ont joué jeudi. On va essayer d’arriver au mieux pour dimanche.
Quand on a des joueurs capables de briser des lignes par des passes, c’est intéressant. On travaille sur ce plan. Il faut réduire la distance de la passe pour réduire l’anticipation des adversaires. On doit éviter les longues distances, on est trop lointain. Si on réduit les distances, il y aura moins de pertes de balle.
Comme buteur, Arek Milik fait partie des tops à ce poste-là. Il y a du travail à faire dans la communication. Chaque joueur doit fixer soit pour lui-même soit pour un partenaire. Il y a un développement à faire à ce niveau. Il a une grande finition mais il peut améliorer la relation avec ses partenaires sur le terrain.
J’ai parlé avec Milik. Il doit être heureux car il a marqué et l’OM a gagné.
Mandanda a très bien compris la philosophie collective. Pau Lopez a montré de la continuité quand il a remplacé Mandanda. On a deux très bons gardiens à l’OM. Je suis content de lui et de son match. Ma tâche est difficile pour choisir entre les 2.