Photo : OM.fr

Équipe 1ère

Troyes - OM : La conférence de presse

Conférence de presse
Live
Posté par
OM
Le Samedi 26 février 2022 à 01:00
Suivez à partir de 14h45 en direct depuis le centre RLD la conférence de presse à la veille du match Troyes - OM avec Jorge Sampaoli et Cengiz Ünder.

 

Suivez la conférence de presse sur Twitch et participez au tchat

 

 

Cengiz Ünder : «Ma saison la plus aboutie»

Le voyage a été long. Le résultat a été positif puisque nous avons gagné. C’était l’essentiel. L’ambiance était bonne à l’aller et au retour. Physiquement, je me sens bien.
On va jouer contre une bonne équipe de Bâle mais d’ici là l’objectif est de gagner nos matchs de championnat pour être en pleine possession de nos moyens. En Europa League Conference, nous allons essayer d’aller le plus loin possible.
Le dernier match à domicile a été une vraie déception. Nous sommes plus à l’aise à l’extérieur. Nous avons perdu des points à la maison que nous n’aurions pas dû perdre. J’espère que le prochain match va nous permettre d’aller sur une pente ascendante en termes de résultats.
Je pense avoir fait deux bonnes saisons à la Roma. J’ai été un bon compétiteur. Je me sens très bien à Marseille. La saison a bien débuté et elle continue de bien se dérouler. C’est ma saison la plus aboutie. Mais j’ai encore envie de faire de belles choses ici.
Il faut que je travaille sur le plan des passes décisives. Par rapport à mes trois dernières saisons, c’est la saison où je délivre le moins de passes décisives.
J’ai eu une blessure de deux semaines. Je suis à 100% et je me sens capable de jouer tous les matchs. Parfois, on me fait souffler mais je me sens bien.
On a la chance d’avoir dans cette équipe deux anciens avec beaucoup d’expérience, Steve Mandanda et Dimitri Payet. Ils nous parlent souvent, nous font des remarques. Cela apporte beaucoup au groupe. Cela nous permet d’être très soudés dans l’équipe. Il y a la barrière de la langue mais les autres joueurs me traduisent les propos tenus. Je ne subis pas trop la difficulté de la langue.
Il n’y a pas de souci avec Pol Lirola. Nous jouons tous les deux le long de la ligne et dans un espace restreint. Nous sommes relativement complémentaires même si parfois on se marche un peu dessus.
J’ai pris de l’expérience et je sais mieux mesurer mon physique. Je suis accompagné pour m’aider à mieux réguler mes efforts. Je me sens bien, pourvu que ça continue.


Jorge Sampaoli : «Trop d’émotions nous rend vulnérable»

En plus du long voyage, le foot actuel apporte plus de fatigue mentale. L’état d’esprit est bon. Bâle est une équipe jeune qui joue très bien. C’est l’une des équipes que nous avons vues quand nous avons étudié Qarabag.
Quand les distances entre les lignes sont grandes, on souffre plus. Contre Clermont, de la 18e minute à la fin, l’équipe a été protagoniste mais on a manqué d’efficacité. On essaye de jouer regroupé pour avoir plus de partenaires, plus d’aides entre eux.
Il y a une concurrence saine entre nos gardiens. Il y a de la joie de voir Mandanda avec cette joie et cette envie. On a deux très bons gardiens mais il n’y a pas une compétition pour l’un ou pour l’autre. On sait qu’ils répondront présent à chaque fois.
Ünder et Payet sont importants dans les 30 derniers mètres. Le meilleur de poste de Payet, c’est en 9. Ünder joue à droite mais entre beaucoup à l’intérieur. Milik est un grand finisseur sur le terrain. Il faut prendre en compte de nombreuses variables sur le terrain. On essaye de voir un fonctionnement collectif plus global.
On a un diagnostic à faire sur la différence de nos performances à domicile et à l’extérieur. Notre place finale au classement dépendra principalement de nos résultats à la maison. Les adversaires jouent différemment chez eux et cela nous réussit. On a peut-être un poids quand on joue à domicile. Il faut travailler sur ça.
Quand on décide d’un onze de départ, il faut voir comment vont se placer les joueurs à la perte de balle. Ce n’est pas pareil de jouer avec Rongier, Guendouzi, Kamara ou Gueye au milieu.
L’exigence, l’atmosphère autour du maillot a de l’influence. L’effectif est jeune et la responsabilité de porter ce maillot est grande. Aujourd’hui dans le football, l’important est de gagner sans regarder le contenu. Il y a une nécessité de gagner qui pèse sur les joueurs. La pression apporte de l’urgence et cela ne génère pas de la créativité. Il faut retrouver nos meilleurs moments. Trop d’émotions nous rend vulnérable. Il faut respecter l’idée et la forme.
Personne ne comprend ce conflit sauf ceux qui l’ont créé. Quand on attaque des innocents, c’est un génocide.