Clermont - OM : La conférence de presse

le replay de la conférence de presse sur Twitch

Jonathan Clauss : «Le public fait pousser des ailes»

L’euphorie de mercredi est passée. On en a profité en famille. On a fait quelque chose de grand mais c’est le foot, il faut se projeter sur la suite. Il faut vite switcher.

Je n’ai plus aucun problème physique. Il faut retrouver le rythme. Un mois sans compétition c’est long surtout que le coach demande un gros rythme. Il va falloir que je retrouve le rythme en match.

Tous nos matchs sont très intenses. On met en place des choses avec le staff pour récupérer au mieux. On met tout en ordre pour être à 200% contre Clermont.

J’ai toujours travaillé les centres, c’est une des qualités de l’ailier. J’adore passer le ballon, plus que marquer. Il faut les joueurs devant le but pour bonifier tout cela. Je joue mon jeu comme j’aime le faire.

On est assez professionnels pour en discuter avec le staff. On est focalisés sur nos corps, sur l’aspect physique et le travail de l’ombre : sommeil, nutrition, soins à la maison. On a une faculté à récupérer rapidement. On nous dit de jouer samedi à 21 heures, on joue le samedi à 21 heures.

Le retour d’Eric Bailly va nous faire du bien. On ne s’attendait pas à une sanction aussi lourde. Il a coupé 2 ou 3 jours et a ensuite travaillé très dur. Il a toujours le sourire. On a fait attention à lui mais on a vu que l’on n’avant pas spécialement besoin de le faire.

Je me rends compte que je me crée beaucoup de situation, je dois progresser sur la finition. J’en ai parlé avec JPP. Il manque peut-être le but qui va tout changé. Il faut que je sois plus performant dans ce domaine. Cela me travaille.

On a construit quelque chose de fort avec le staff. Je n’ai pas été déçu de mon premier classico à la maison. L’ambiance était extraordinaire. On a encore plus envie de se surpasser quand on voit ce public.

Quand on gagne, c’est plus facile de récupérer. Il y a l’euphorie de la victoire, ça fait passer la fatigue. La récupération est importante, surtout en dehors du terrain. Il faut mettre à profit ce moment de bonheur dans la récupération et sur le terrain dès samedi.

Valentin Rongier est un bosseur, il est intelligent. Il ne rechigne devant rien, c’est dingue, je suis fan de ce joueur.

Je suis toujours Lens. Le principal adversaire, c’est nous. Si nous faisons les choses correctement, nous irons loin. 

C’est le type de match qu’il faut gagner pour rester en haut. C’est un adversaire compliqué, peut-être plus que mercredi. Il faudra être vigilant et généreux. L’entame de match sera importante. Ce sera compliqué mais il faut gagner.

Le public fait pousser des ailes. Certains détails nous font donner plus. C’est plus de ressources partout en France. Cela me fascine et donne de la confiance. On est fiers de porter ce maillot et de les rendre fiers également.

C’est le métier de footballeur et se sportif de haut niveau qui veut ça. On passe un objectif mais ensuite il faut passer à autre chose. Il faut s’écouter soi-même, le physique et le mental. On a fait quelque chose de grand mais pour le bonifier, il faudra être performant samedi.

Avec ce maillot, on a l’ambition de jouer le titre. Mais on a battu Paris en Coupe de France. Il faut prendre le train de la Ligue 1, être constant et performant pour faire du mieux possible.

Igor Tudor : «Il y a de l’enthousiasme»

C’était un beau match, l’un des meilleurs que l’on fait. Il y avait de l’énergie et une symbiose avec le public.

La semaine prochaine, on ne joue pas et je ne comprends pas que l’on joue autant de matchs en si peu de jours. Ce sont les joueurs qui fournissent le spectacle et si on a des joueurs qui ne sont pas en état de jouer, on n’aura pas un bon spectacle.

Dans le choix des télés, on ne respecte pas forcément les clubs. La situation va se reproduire dans quelques semaines.

Il y a de l’enthousiasme, on récupérera la semaine prochaine. On va tout donner, pousser au maximum. Cela ne sera pas un match simple.

J’ai arrêté de jouer au foot à 29 ans. J’ai mis deux ans à y penser et j’ai commencé à entraîner. Cela fait 15 ans que j’entraîne, c’est très stressant et je pourrais arrêter tôt également.

Tavares n’est pas disponible. Il y a 2 ou 3 joueurs incertains mais on doit voir après la séance de tout à l’heure.

Eric Bailly sera dans le groupe. Il nous donne un plus dans un secteur de jeu ou des joueurs performent bien en ce moment. Il a besoin de matchs pour retrouver le rythme.

C’est une qualité de joueur difficile à mesurer mais elle est importante. Combien de fois dois-je répéter les choses pour que les joueurs les comprennent ? C’est le cerveau qui contrôle. J’ai un groupe avec de bons cerveaux, de bonnes têtes. Je suis assez chanceux.

Si on pense que l’on est favori, on peut trébucher. Au final, ce qui compte c’est faire de son mieux. Le concept que je veux transmettre, c’est de se concentrer sur soi-même.

C’est la route à prendre, réussir à aller au-delà de la fatigue, des pièges. Il est toujours possible de se dépasser.

Valentin Rongier en défense est un choix auquel je croyais. Ce n’était pas un pari. J’y croyais et j’ai pris le risque. Demain, il ne débutera pas en défense.

Malinovskyi est là depuis plus longtemps. Ounahi et Vitinha ont des qualités mais devront faire preuve de patience.