Lille-OM (1-1) : La réaction du coach
La performance d’Adrien Rabiot
C’était pour qu’il alterner sur les phases défensives avec Mason Greenwood. Mason a fait l’un de ses meilleurs matchs, voire son meilleur match sous le maillot de l’OM. Que ce soit avec ou sans ballon, il a fait match de sacrifices. Il a beaucoup de caractéristiques différentes par rapport à Adrien. Quand on a la chance d’avoir Adrien Rabiot dans l’équipe avec ses qualités intellectuelles, ses courses et ses jambes, cela permet de compenser un peu les difficultés que peut avoir Greenwood, qui peut un peu trop s’épuiser. Ismaily et Gudmundsson sont des joueurs de qualité, voilà pourquoi cette décision a été prise.
Des regrets ?
Cela arrive, c’est le football. Cela m’attriste car c’est un but bête. Geoffrey Kondogbia était libre, il aurait pu servir Højbjerg. J’ai revu les images, si Rulli passe le ballon à Højbjerg, on ne prend pas de risque. Ce sont des choses qui arrivent. Je suis très fier de Rulli. Si on est deuxièmes, c’est en partie grâce à lui. Cela peut arriver à lui comme à d’autres. Quand on vient à Lille avec cette personnalité, la volonté de contrôler tout le match, ce sont des choses qui peuvent arriver. Les erreurs font aussi partie du parcours.
La dynamique de l’équipe
Rome nous a fait du bien. Avant Rome, le climat était à l’opposé. Le climat dans le vestiaire était différent. Je ne sais pas si on y retournera, il faut le décider avec les joueurs et le club. Je n’ai pas d’autre engagement, on peut aller à Rome comme à New-York ou rester enfermé toute la semaine…
Amine Gouiri
Il commence à se rendre compte du numéro 9 qu’il peut être. C’est un joueur complet, formidable, le prototype du 9. Il a les qualités dans le jeu, le fait de marquer, de se déplacer, dans les duels ou le travail sans ballon… C’est vraiment un joueur complet et une très bonne personne.
Un OM meilleur dans une période-clef
C’est toujours la tête qui fait changer les choses, qui bouge les personnes. Ce n’est pas le football ou le système. On a fait de très bons matchs à trois derrière, on reviendra peut-être à ce système. L’important est que l’on a pris le temps d’être ensemble. Marseille est un endroit difficile. Ce n’est pas Lille ou d’autres endroits plus tranquilles. Être entre nous a été une chose importante et décisive. Nous sommes partis pour trouver cet esprit que l’on doit avoir pas seulement contre Lille ou Brest mais du début à la fin de la saison, sans pause. Ce sont ces pauses qui sont arrivées un peu trop au cours de la saison. C’est normal, c’était le début du travail ensemble, on a commencé cette saison. L’an dernier, l’OM a fini huitièmes, il y a eu beaucoup d’arrivées de joueurs mais il y a des arrêts mentaux, qui ont été durs et qui ont eu un impact important. Ce sont des choses qui ne doivent pas arriver si on veut arriver à aller de l’avant tout au long de la saison. Mais cela peut arriver, il faut garder cet état d’esprit sur des matchs décisifs, où la pression est importante, où le ballon peut peser sinon on ne peut pas jouer à l’OM.